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- qui fait quoiUn x.com entre 17 et 67 fr. par anMis à part le couac de Bluewin, Philippe Grosclaude aurait pu gagner temps et argent en réservant son domaine en connaissance de cause. La démarche implique en effet trois acteurs:@ L’Icann décide de la création des suffixes (.com, .net. biz, etc.) et accrédite les registres et les bureaux d’enregistrement.@ Les registres* créent et maintiennent la base de données de noms de domaine de premier niveau (.info, .net, .org, etc.) qu’ils vendent aux bureaux d’enregistrement. Un registre par pays — nic.ch en Suisse — gère les suffixes nationaux (.ch, .fr, etc.), alors que les .com, .net, .org et autres .biz et .info sont disponibles pour tous les registres les demandant.@ Les bureaux d’enregistrement peuvent vendre directement les noms au consommateur. Ils versent une quote-part au registre, par exemple 6 $ (env. 10,20 fr.) pour chaque domaine enregistré en .com et .net. L’acheteur paie le nom entre environ 17 et 110 fr. selon le bureau! Certains incluent divers services (adresses e-mail, redirection vers un site existant, etc.) dans la taxe**. On peut passer parfois par le provider chez qui l’on veut héberger son site, qui effectue la démarche à la place du client, à des tarifs avantageux voire gratuitement.Prix très variablesUne comparaison non exhaustive de Bon à Savoir montre que Chez.mon-domaine.ch propose un nom en .com à 67 fr. par an. Chez VTX il revient à 99 fr./2 ans (soit 49,50 fr./an), mais à 26,55 fr./an chez Achat-domain.com. Enfin, Gandi.net propose les .com à 10 $ (env. 17 fr.) seulement, y compris notamment un nombre d’adresses e-mail illimité!C.Q.F.D.*liste complète des registres et suffixes sous:www.dotboutique.com/f/subject.php3?se=&pa=34)**Pour en savoir plus: Le b.a.-ba de la réservationRéserver un nom de domaine est un jeu d’enfant: après avoir vérifié sur l’un des nombreux services en ligne que le nom souhaité est encore disponible, on le réserve en fournissant ses coordonnées. Et l’on paie directement (le plus souvent par carte de crédit). Tout cela de façon entièrement automatisée. Mais avant de suivre cette démarche, mieux vaut en connaître quelques détails pratiques.• Aucun achat: en réalité, personne ne peut acheter un nom de domaine, mais uniquement le louer, ou le réserver s’il s’agit d’un nom avec une nouvelle extension (lire plus loin) pas encore en service. La location est limitée dans le temps, souvent pour un an, jusqu’à 10 ans sur certains sites. Ensuite, il faut repayer pour rester titulaire du nom.• Options: il existe des sites où l’on peut placer une option d'enregistrement (backorder en anglais) sur un nom de domaine actuellement détenu par une autre personne. Dès qu’il devient disponible, par exemple si son détenteur oublie de payer la taxe, le nom est réservé par ce service. On peut également tenter de «racheter» un nom convoité, mais déjà attribué à quelqu’un d’autre, par exemple en participant à des ventes aux enchères.• Extension: lorsqu’on réserve un nom avec une extension, p.ex. www.dupont.ch, cela ne signifie pas qu’automatiquement ce même nom est réservé avec les autres extensions – www.dupont.com, www.dupont.net, etc.. D’où d’ailleurs l’essor incroyable du marché des noms de domaine: une entreprise a tout avantage à réserver son nom avec toutes les extensions possibles pour éviter qu’un concurrent ne s’en empare.Au début du Web, on disposait de peu de suffixes. Aujourd’hui, on en compte davantage (liste complète sous www.icann.com et http://www.dotboutique.com/f/subject.php3?se=&pa=34), dont certaines viennent d’être activées. On distingue les extensions géograhiques, à deux lettres (.ch, .de. .fr, .es, etc.) des extensions génériques à trois lettres au moins (.net, .info, .biz, .coop) (lire aussi Bon à Savoir 3/02).• Domain pointing ou pointeurs: si vous disposez déjà d'un site actif en .com et que vous venez de réserver le même nom de domaine en .ch, vous pouvez faire renvoyer automatiquement les internautes sur votre site www.dupont.com. Ce pointeur vous permet donc de protéger votre nom de domaine dans les différentes extensions tout en n’ayant qu'un seul site ouvert.Un pari permanent!Le marché des noms de domaine Internet est florissant. Mais avant d'enregistrer un nom, faut-il encore savoir lequel:«Un "bon" nom, on le sait, fait économiser de l'argent en matière de marketing et autres dépenses publicitaires. Mais il reste toujours difficile de dire si un nom de domaine sera bon ou non. Lorsque vous achetez un scooter d'occasion, un coup d'œil à la rouille du châssis et un coup de démarreur suffisent à vous faire une bonne opinion. Pour un nom de domaine, c'est déjà plus dur. Pour faire un site de ecommerce, quel serait le nom le plus pertinent, entre "1stShoppingCenter.com", "ShoppingCenter.net" et "Shopping.tv"? Car non seulement le choix du nom est capital, mais il est encore complexifié par la problématique des extensions. Vaut-il mieux un nom médiocre en .com ou un bon nom dans une extension exotique? Et puis après tout, le caractère explicite d'un nom ne fait pas tout. Le mot "Yahoo" n'est pas vraiment synonyme d'annuaire, pas plus que "ebay" ne fait référence à des enchères, ou "Amazon" à du commerce électronique…»**Extrait de l'article «Revente de noms de domaine: marché en devenir ou pétard mouillé? de Cyril Fievet, du 3.11.01.Extensions «exotiques»New.net http joue au trouble-fête dans l'univers des noms de domaine. La société américaine a débarqué sur le marché au printemps dernier. D’abord avec 20 nouvelles extensions «exotiques», auxquelles elle a depuis ajouté une dizaines d'autres en anglais, tels ".chat", ".sport", ".club", ".mp3", ”.love"Fin juin, New.net est venue s’implanter en Grande-Bretagne, puis en France fin août. Elle s'adresse désormais aussi aux internautes espagnols, portugais et français Les francophones peuvent ainsi profiter de 20 suffixes, certains "communs" avec les anglo-saxons tels les ".club" ou ". mp3", d'autres exclusivement en français tels ".gratuit", ".amour" ou ".jeu". L’adresse ainsi enregistrée n’est pas automatiquement accessible à tous les internautes, à moins que leur fournisseur d'accès ait passé un accord avec New.net. Sans quoi, il suffit de télécharger un plug-in pour son navigateur qui permet d’accéder aux domaines portant ces extensions.
Artiste peintre, Philippe Grosclaude a décidé d’ouvrir une vitrine virtuelle sur son atelier. Le 19 septembre dernier, il enregistre donc en ligne le nom de domaine Internet www.
philippegrosclaude.com, auprès du NameCenter de Bluewin. Taxe: 99 fr. pour un an.
«Des amis m’avaient parlé de Bluewin, entreprise suis-se que je jugeais sérieuse, raconte-t-il. J’ignorais que
je pouvais faire l’enregistrement ailleurs, et comptais héberger mon site chez eux.» Mais, i...
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