Sauvegarder le répertoire: une précaution judicieuse
La perte ou le vol d’un téléphone portable prive souvent son détenteur des précieux numéros qu’il a enregistrés dans son répertoire. Pour éviter cette catastrophe, une copie de sauvegarde s’impose.
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Bon à Savoir 04-2003
09.04.2003
Joy Demeulemeester
Grâce au répertoire des téléphones portables, le carnet d’adresses en papier est devenu obsolète. Les numéros des amis et des contacts professionnels sont directement enregistrés dans l’appareil. C’est fort pratique, sauf lorsque le téléphone disparaît.
Ce répertoire peut aussi être totalement purgé lors d’une réparation qui nécessite une réinitialisation du téléphone. Sans copie de sauvegarde, certains numéros seront alors peut-être définitivement perdus.
Grâce au répertoire des téléphones portables, le carnet d’adresses en papier est devenu obsolète. Les numéros des amis et des contacts professionnels sont directement enregistrés dans l’appareil. C’est fort pratique, sauf lorsque le téléphone disparaît.
Ce répertoire peut aussi être totalement purgé lors d’une réparation qui nécessite une réinitialisation du téléphone. Sans copie de sauvegarde, certains numéros seront alors peut-être définitivement perdus.
Double mémoire
Toutes ces précieuses données sont stockées à deux endroits: sur la carte SIM, qui peut contenir 100 à 150 adresses et dans la mémoire interne de l’appareil, qui peut en abriter jusqu’à 1000. Les dernières générations de mobiles sont toutes équipées de cette double mémoire, mais certains «dinosaures» bon marché, vieux d’environ deux ans, ne disposent que de la carte SIM. C’est le cas notamment des Nokia 3210 et 3310 et des Siemens A50 et M50, encore répandus parmi les utilisateurs.
Pour sauvegarder ses adresses préférées, il existe plusieurs méthodes selon votre aisance à manipuler du matériel un tant soit peu technologique et selon votre type de téléphone.
– Pour les technophiles
L’opération consiste à effectuer un back up (une copie de sauvegarde) sur un ordinateur ou un agenda électronique. Elle nécessite l’installation d’un programme informatique qui permet de synchroniser la gestion des adresses entre ces différents appareils.
Ce logiciel est souvent livré sur CD-ROM avec les nouveaux téléphones portables ou avec le kit de connexion informatique. Vous pouvez aussi le télécharger gratuitement sur le site Internet de la marque de votre téléphone.
Ensuite, il existe trois modes de connexion entre le mobile et le support de sauvegarde:
• Le câble: ce système fonctionne aussi pour les vieux modèles de téléphone. Il fait partie du kit de connexion informatique qui, lorsqu’il doit être acheté séparément, coûte environ 80 fr.
• Les infrarouges: les mobiles récents peuvent transmettre leurs données par signaux lumineux sans aucun branchement par câble. Vérifiez que votre ordinateur soit suffisamment moderne pour les recevoir.
• Les ondes radios Bluetooth. Elles permettent de connecter son téléphone à n’importe quel appareil équipé du même système et situé à moins de dix mètres, même si un mur les sépare.
Pour le moment, seuls quelques téléphones Bluetooth existent sur le marché, mais cette technologie encore avant-gardiste devrait se généraliser rapidement.
– Pour les technophobes
Si vous n’avez pas d’ordinateur, ni d’agenda électronique, ou que vous maîtrisez mal leurs petites subtilités, ne renoncez pas pour autant à sauvegarder vos adresses. Il vous reste trois solutions:
• Recopier manuellement et patiemment vos données dans un agenda papier.
• Demander une sauvegarde du répertoire avant chaque réparation. Le fabricant le fait gratuitement lorsque le téléphone est encore sous garantie. Après, ce service est parfois facturé de 20 à 90 fr. en fonction du nombre d’adresses inscrites dans le répertoire.
• Passer à l’échoppe de votre opérateur, si possible aux heures creuses, et demander une impression papier de votre répertoire. Pour ce faire, le vendeur introduit votre carte SIM dans un lecteur, vous composez votre code et l’impression est lancée.
Selon les porte-parole respectifs d’Orange et de Sunrise, cette petite opération fait partie du service à la clientèle et elle est donc gratuite pour leurs abonnés. En revanche, chez Swisscom, l’abonné devra payer 15 fr.
Joy Demeulemeester