Au cours d’une séance de lèche-vitrines entre copines, Maïla Balderrama repère les baskets de ses rêves dans le magasin Bata de la Croix d’Or, à Genève. Mais son portefeuille ne regorge pas de billets de banque: elle n’a que treize ans. Les chaussures coûtent près de 80 fr. Maïla devra demander l’argent à sa mère. En attendant, elle s’enquiert auprès de la vendeuse s’il est possible de réserver les baskets jusqu’au lendemain.

«On m’a répondu que oui, à c...