Les marchés à la ferme ont tout pour plaire: prix, convivialité, qualité et image. Cette dernière fait saliver les gros distributeurs.



Les cochons ont les cuisses carrées, le lait vient de la brique et, chez nous, fraises et bananes poussent toute l’année. C’est la fiction entretenue par les supermarchés. Insidieusement, elle a fini par dépasser la réalité, privant les consommateurs de repères, poussant dans l’anonymat les producteurs locaux, mettant des étiquet...