Produits avariés chez Coop

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Bon à Savoir 04-1998

16.04.1998

Ellen Weigand

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Christiane de Reynier, de Saint-Prex, con-somme régulièrement des carottes râpées fraîches, vendues en sachet par Coop, et du fromage blanc de Jockey. Mais depuis plus d’un an, ses repas sont parfois gâchés. «A plusieurs reprises, les sachets de carottes avaient gonflé, le contenu avait tourné. Et le Jockey était carrément moisi! Cela avant la date limite de consom-
mation. Pourtant, après mes achats, je mets immédiatement les produits au frais.»
Le 28 février dernier, elle perd patience: «Je n’ai pas de temps à perdre à rapporter des produits immangeables», écrit-elle à Coop Vaud. Et de demander quelles mesures compte prendre la direction. Le 9 mars, on lui répond qu’Antoine Heusler la contactera. Ce qu’il fait le 20 mars. Comme il ne peut indiquer
les mesures qui seront prises, notre lectrice, lasse d’attendre, s’adresse à Bon à Savoir.
M. Heusler nous renvoie vers Jean-Marc Nicoulaz, adjoint du chef du service des ventes de Coop Vaud, responsable du suivi de l’assurance-qualité. Celui-ci indique avoir ordonné un contrôle supplémentaire de ces produits. «Et je vais demander où la cliente les a achetés, pour voir s’il y a un problème sur place. Renseignement pris auprès de nos fournisseurs, nous n’avons pas eu d’autres plaintes. Elle a peut-être eu de la malchance.» Une malchance qui perdure: le lendemain, 28 mars, Mme de Reynier a encore dû renoncer à déjeuner, car deux (!) pots de Jockey étaient pourris.
Dix jours s’écoulent encore avant que M. Nicoulaz n’atteigne la cliente. Malchance encore, car elle nous a personnellement toujours rappelés au plus vite lorsque nous laissions un message sur son répondeur! Que lui a-t-il dit? «Qu’en fin de semaine dernière, notre laboratoire a effectué un contrôle de ces produits – arrivés en milieu de vie et juste avant la date limite de vente – dans un magasin au hasard. Elle recevra copie du résultat dès réception.» Et de préciser: «Les choses ont traîné parce que Mme de Reynier a envoyé sa lettre à une fausse adresse.»
Réaction de Mme de Reynier: «Enfin quelque chose a été entrepris! Mais je doute que cela résolve ce problème qui doit être plus général. Il serait étonnant que, durant plus d’un an, cela ne soit arrivé qu’à moi, dans divers magasins. Peut-être suis-je la seule à juger important de râler.»
Ellen Weigand

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