Je me souviens de cette dame à qui il ne restait que 200 fr. pour vivre, une fois son loyer payé, raconte Madame Suzanne Sisto, assistante sociale à l’AVIVO (Association des vieillards, invalides, veuves et orphelins) à Lausanne. Elle n’avait pas demandé de prestations complémentaires, parce qu’elle pensait qu’avec ses 13 000 francs d’économies elle n’y aurait pas droit! Elle vivait donc très chichement, ne sortait jamais et ne prélevait que le strict nécessaire sur ses ...