A propos du test «Au cinéma, pas de danger pour les oreilles!» (1/12).
Vous écrivez dans le bonus web sur www.bonasavoir.ch que, «avec une différence de 10 décibels (dB), le volume aurait alors été ressenti comme deux fois plus fort». Or, tous les ingénieurs savent qu’une augmentation de 3 dB correspond à un doublement du volume sonore.
Bernard Gisin
Oui et non! Si l’intensité sonore est mathématiquement doublée, la perception humaine interprète cela comme une simple augmentation du volume sonore. Selon un document de la Suva, sur lequel nous nous sommes basés, «un son dont le volume sonore est plus élevé de 10 décibels est perçu, par l’oreille, comme deux fois plus fort». Il faut donc distinguer «la perception du son» par l’oreille et «l’intensité du son» en termes mathématiques.
LA RÉDACTION
J’ai été très contente que vous abordiez ce thème à propos duquel j’ai trop souvent le sentiment d’être la seule à me plaindre. Me voilà pleinement rassurée: ainsi donc on ne risque rien! Vous mentionnez les progrès techniques réalisés, dont acte. La qualité du son est excellente, les compressions sonores superbes, c’est parfait si l’on parvient à s’asseoir loin des haut-parleurs. Les images vous parviennent alors dans toute leur splendeur et le plaisir cinématographique vous ravit.
Mon mari et moi regrettons toutefois le prix excessif des billets, la durée des lancements, l’intolérable supplice de la publicité, les grignotages de pop-corn et autres plaisirs… Nous n’avons cependant ni l’envie de renoncer à ce mode de culture ni de grommeler en permanence! Note finale, plus positive: abonnés de la première heure, nous vous lisons avec intérêt et plaisir de bout en bout. Merci et continuez!
Annie Nikolova