Homéopathie
Elaborée par le Dr Samuel Hahnemann, qui en a testé l’efficacité sur lui-même, il y a quelque 200 ans.
Méthode: pour trouver le médicament approprié à chaque patient, les homéopathes l’étudient comme entité. Ils interrogent le patient non seulement sur les symptômes, mais également sur des aspects inhabituels: qu’aime-t-il? que déteste-t-il? quel est l’aspect de sa peau? digère-t-il bien? etc. Il faut une certaine patience, car on ne trouve pas toujours la substance appropriée du premier coup.
Principes: une substance qui rend malade peut guérir sous forme fortement diluée. Les médicaments homéopathiques n’agissent pas sur l’organe malade, mais sur son énergie, et poussent ainsi le corps à rétablir son équilibre. Une maladie se produit quand les forces d’auto-guérison sont perturbées. Ainsi, cinq personnes souffrant d’une angine ne recevront pas le même médicament.
Médecine antroposophique
Elaborée par le philosophe Rudolf Steiner, elle se veut un complément à la médecine classique et dispose de ses hôpitaux propres, offrant aussi toute la gamme de la médecine classique.
Méthode: préparations antroposophiques spéciales, médicaments homéopathiques ou classiques, et recours à des méthodes tels la psychothérapie, des massages, la physiothérapie, etc. Un travail artistique (qui ne sera probablement pas remboursé) ou basé sur le mouvement peut soutenir la guérison. Pour certaines affections, la médecine antroposophique préconise un recours modéré à certains vaccins, antibiotiques ou remèdes contre la fièvre.
Principes: appréhende l’homme dans sa réalité physique et psychique – corps, âme et esprit constituent chaque être humain. La maladie est signe d’un trouble de l’harmonie de ces parties.
Médecine chinoise
A été élaborée en Chine au cours de quelque 200 siècles de pratique.
Méthode: large recours à des médicaments à base de plantes chinoises, ou à base minérale et parfois animale, remédiant à bon nombre d’affections chroniques. Le mouvement (par exemple tai-chi) sert à la fois à la prévention et au traitement, tout comme la diététique. Ces méthodes sont complétées par les massages (p.ex. shiatsu) et l’acupuncture (reconnue depuis 1981). Les médecins chinois utilisent ces cinq méthodes de manière combinée. Les médecins d’ici se spécialisent souvent en acupuncture ou dans les herbes chinoises.
Principes: l’homme s’inscrit dans un système de forces entre le ciel et la terre. Il est en bonne santé tant que son énergie vitale circule sans encombre.
Remarque: les médicaments chinois restent à charge du patient, sauf s’il a une assurance complémentaire.
Phytothérapie
Les plantes, utilisées de tout temps pour soigner, avaient été mises à l’écart il y a cent ans, avec la fabrication des médicaments synthétiques. Aujourd’hui, elles reviennent en force. Les phytothérapeutes connaissent quelque 2000 plantes, mais en emploient couramment 150 à 250.
Méthode: utilisation de médicaments à base d’extraits de plantes. Exemples: le millepertuis contre les dépressions, l’écorce de saule contre les refroidissements, la racine de valériane contre les troubles du sommeil, l’aubépine pour les faiblesses cardiaques ou les troubles du rythme cardiaque.
Principes: on suppose que les divers composants d’une plante – souvent des centaines – se complètent et adoucissent ainsi les effets secondaires. Beaucoup de médicaments naturels agissent aussi bien, voire mieux, que des substances chimiques, et sont mieux supportés. Mais ils peuvent aussi avoir des effets secondaires.
Thérapie neurale
Découverte il y a 65 ans en Allemagne, par erreur, par les frères Huneke: voulant soulager leur sœur souffrant de migraine, ils lui ont injecté un anesthésiant au lieu d’un anti-douleur.
Méthode: injections de toutes petites doses d’anesthésiant local soit à l’endroit même de la douleur, soit dans la zone du membre/de l’organe douloureux, soit dans d’autres zones, supposées à l’origine du mal. Fonctionne pour les systèmes perturbés, mais pas sur ceux qui sont détruits.
Principes: l’organisme mémorise des informations dans son système végétatif. Si elles sont pathologiques, elles peuvent tôt ou tard perturber l’organisme/empêcher la guérison. On ignore comment exactement cette thérapie agit. L’anesthésiant semble réguler des impulsions perturbatrices du système nerveux et éliminer ainsi des maux chroniques tels ceux liés à la douleur (migraine, sciatique, rhumatismes) ou des troubles tels l’asthme et les dysfonctions thyroïdiennes.