Lorsque la TV s’effondre

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Bon à Savoir 01-2001

24.01.2001

Dernière mise à jour:
25.03.2023

François Marthaler

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Sur un téléviseur pesant 33 kilos, le tube-image représente à lui seul 23 kilos (environ 70% du poids). Le boîtier, en plastique injecté, ne pèse guère plus de 5 kilos. C’est pourtant lui qui soutient le tube-image par le truchement de quatre fixations, une à chaque angle. De petites excroissances moulées juste assez épaisses pour y planter une vis. Que l’une d’entre elles lâche, et les trois autres ne tarderont pas à suivre!
Cette conception «minimaliste» est bien suffisante du point de vue statique, lorsque l’appareil trône dans le salon sans être bousculé (grâce à la commande à distance, il n’est même plus nécessaire de le toucher). Il en va différemment lors d’un déménagement.

Dépose trop brutale
C’est ainsi que l’occasion nous a récemment été donnée de déclarer «irréparable» un appareil victime d’une «panne de boîtier». Le déménageur s’étant soulagé de son fardeau un peu brutalement sur une table, les deux parties du boîtier se sont désolidarisées et le tube-image s’est décroché, tombant sur la carte électronique. Dommage!
L’appareil, un Nokia FX71L1 à technologie 100 hertz, n’avait que trois ans et valait 1990 fr. Formellement, le devis se montait à 780 fr.: 380 fr. de fournitures et 400 fr. de main-d’œuvre pour transférer tous les composants dans le nouveau boîtier et réparer le circuit imprimé. Chose surprenante pour des pièces aussi particulières, le service après-vente Nokia a confirmé que les deux parties du boîtier étaient livrables sous trois semaines. Quelque peu désabusé, le propriétaire a toutefois renoncé à l’opération.

Les contraintes du «bio-design»
Le plastique moulé n’a pas fini d’exercer ses tentations, les appareils s’alignant sous des formes et des couleurs toutes plus originales les unes que les autres sur les rayons des magasins. Les contraintes du «bio-design» interdisant qu’on laisse visibles les boutons de commande jugés inélégants, ils sont souvent cachés derrière une petite porte dont les charnières en plastique s’avèrent très éphémères. Comme on transporte l’appareil face contre soi à cause du poids du tube-image et que ces petites portes se trouvent généralement au bas de la face avant, les «décorations» en question ne survivent parfois pas au premier déplacement de l’appareil.
Mais comme il est pratiquement impossible de juger de l’extérieur de la qualité de construction d’un tel boîtier, il n’existe pas d’autre conseil que: soyez délicats.
François Marthaler

(*) La Bonne Combine
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4, rte de Renens – 1008 Prilly

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