En septembre dernier, l’initiative lancée par le mouvement «Jeunesse sans drogue», visant – entre autres – à interdire la prescription médicalisée d’héroïne, a été largement rejetée par le peuple. La Confédération s’est donc logiquement sentie en droit de poursuivre son programme, réservé aux toxicomanes de longue date, sévèrement dépendants et sur lesquels les autres traitements ont échoué. Au début de l’année, 800 personnes suivaient un tel programme, mais ...