«J’ai découvert l’édamame, un aliment semblable aux pois mange-tout et qui, paraît-il, est très sain. Qu’en est-il exactement?»
L’édamame vient du Japon et signifie littéralement «haricot branche». Il s’agit plus précisément de fèves de soja fraîches, cueillies avant leur pleine maturité. En Asie, il est cultivé et consommé depuis des millénaires. En Suisse, sa présence se fait encore très discrète: on le trouve surgelé dans les magasins d’alimentation asiatiques et dans certaines grandes surfaces. Mais, depuis peu, un certain engouement se manifeste, ici aussi, pour cette légumineuse au goût délicat de noisette et aux précieux atouts nutritionnels.
L’édamame est riche en protéines: 100 g en apportent 12 g, soit l’équivalent de deux œufs. Il a par ailleurs la propriété de faire baisser le taux de cholestérol.
Ses fèves renferment également beaucoup de fibres qui permettent une bonne régulation du transit. Sa teneur en phytoestrogènes en ferait également un aliment intéressant pour les femmes, en limitant les effets secondaires de la ménopause et le risque d’ostéoporose. Toutefois, ces effets bénéfiques sont controversés et doivent encore être confirmés par des études.
En plus de ses qualités nutritionnelles, l’édamame se prête à diverses préparations: cuit en cinq minutes, il peut enrichir un minestrone, un sauté de légumes d’inspiration asiatique ou une salade. Et simplement relevé avec une pincée de fleur de sel ou trempé dans un mélange de sauce soya, de vinaigre de riz et de gingembre râpé, il sera un apéro original, cinq fois moins calorique que des cacahuètes ou des chips! Mais attention, la gousse ne se mange pas, on ne consomme que les fèves.
Doris Favre,
diététicienne diplômée