Didier Maignan gardera un souvenir bizarre de son dernier trajet en TGV pour Paris. Monté à la gare de Lausanne, il a eu la surprise de ne voir personne dans son wagon. Il a alors arpenté les autres voitures de la rame: vides également! «Dans l’autre partie du train, en revanche, j’ai vu des passagers», témoigne-t-il. Il a tenté, en vain, de descendre pour se renseigner: les portes avaient été verrouillées entre-temps.

Arrivé à la gare de Lyon, il a dû passer par la ...