Chaque mois, Tout Compte Fait se targue de vous donner toutes les informations utiles pour mieux gérer votre argent, mais aussi vos assurances, vos impôts, votre bien immobilier, etc. Sans savoir que, depuis quelques années déjà (mais après le lancement de notre magazine), Caritas Vaud utilise le même nom pour proposer ses services aux personnes surendettées.
Le programme «Tout compte fait» est, en effet, englobé dans la campagne de prévention au surendettement initié par le canton de Vaud. Il propose aux personnes qui n’arrivent plus à faire face à l’engrenage des dettes (petits crédits, leasings, impôts en retard, etc.) un appui pratique (mais pas financier) pour sortir la tête de l’eau.
Si le portrait type des demandes correspond à une personne entre 35 et 50 ans, avec un salaire de 4500 fr. et une poursuite de 20 000 fr., il y a également des jeunes retraités qui ont de la peine à freiner les dépenses, des jeunes au bénéfice du revenu d’insertion (1100 fr./mois sans le loyer), tout comme des personnes avec des revenus supérieurs à 6000 fr., mais qui n’ont pas payé leurs impôts depuis cinq ou six ans.
«Dans 99% des cas, explique Rita Galvan, coordinatrice du programme, il faut simplement leur apprendre à faire, puis à tenir un budget annuel.» Ce sont des bénévoles, formés par Caritas Vaud, qui s’en chargent, à raison d’un entretien tous les 8 ou 15 jours durant trois mois au moins, un an au plus. Mais cela ne se fera qu’après une première étape, où Rita Galvan évalue la situation de la personne sollicitant l’appui d’un référent et, surtout, sa motivation. «Un tiers des demandes sont réorientées vers un assistant social, résume la coordinatrice. Et, parmi les deux autres tiers qui entrent dans le programme, une personne sur deux abandonne en cours de route.»
La rédaction
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