«Inforoute» à deux voies

Le Touring club suisse est en train de développer une information routière de proximité, en collaboration avec les radios locales. De son côté, la RSR gardera sa vocation généraliste.

Sommaire

rappel des faitsRSR/TCS: le divorce est consomméBref rappel des faits, marquant la fin d’une collaboration durable entre la Radio suisse romande et le Touring club suisse:• Jusqu’au 1er octobre 2001: la RSR et le TCS collaborent étroitement pour fournir une information routière généraliste centrée sur la Suisse romande et les grands axes nord/sud. Les «inforoutes» sont rédigées et diffusées depuis un studio installé directement au TCS, qui joue également le rôle d’une centrale d’information.• Entre octobre 2001 et juillet 2003: la RSR chiffre à plusieurs millions le «temps publicitaire» accordé de facto au TCS sur ses ondes. Le club d’automobilistes refuse de passer à la caisse. Ces bisbil-les financières débouchent sur un nouveau partenariat, concrétisé par la création de Viasuisse sur la base d’un capital commun (avec la SSR comme actionnaire majoritaire, le TCS et les CFF). La nouvelle centrale biennoise récolte les informations routières (via le 0800 817 818, la police, les patrouilleurs du TCS, etc.) et les envoie aux studios de la radio par Internet. Les journalistes de la RSR interrompent leur programme pour diffuser eux-mêmes les «infotrafic».• Dès juillet 2003: La RSR continue de travailler avec Viasuisse et de diffuser des bulletins à vocation généraliste. De son côté, le TCS développe une information régionaliste en collaboration étroite avec les radios locales.

Bon à Savoir 03-2003

12.03.2003

Sophie Reymondin

Les «inforoutes RSR/TCS» diffusées sur les ondes de La Première par la voix de Francine Vuille étaient presque devenues une institution en Suisse romande. Il y a quelques années déjà, des bisbilles financières avaient failli compromettre cette longue collaboration (lire encadré). Mais cette fois, le divorce est consommé: le TCS se retire définitivement du partenariat dès le 1er juillet 2003, provoquant une petite révolution dans le monde de l’information routière. Laquelle va...

Article payant

Pour lire cet article, connectez-vous ou choisissez l'un de nos abonnements.

Abonnements dès 8 Francs

Mot de passe oublié?

Les «inforoutes RSR/TCS» diffusées sur les ondes de La Première par la voix de Francine Vuille étaient presque devenues une institution en Suisse romande. Il y a quelques années déjà, des bisbilles financières avaient failli compromettre cette longue collaboration (lire encadré). Mais cette fois, le divorce est consommé: le TCS se retire définitivement du partenariat dès le 1er juillet 2003, provoquant une petite révolution dans le monde de l’information routière. Laquelle va prendre des voies divergentes:
• Vocation de proximité: selon un souhait émis par la plupart de ses membres lors d’une récente étude de marché, le TCS proposera une information plus locale. Exemple: un camion renversé dans une rue lausannoise ne justifie pas l’interruption des programmes de la RSR. Dès le 1er juillet 2003, le TCS relayera les petits et gros pépins du trafic routier, grâce notamment à un partenariat avec les radios locales. Lesquelles jouent d’ailleurs déjà ce rôle: «Elles offrent à la fois la proximité recherchée et l’instantanéité dans l’information, car une inforoute peut être diffusée à tout moment ou presque sur leurs ondes», souligne Joël Grandjean porte-parole du TCS. Autres projets en gestation: transmettre une information personnalisée par e-mail ou par SMS vocal.
• Vocation généraliste: de son côté, la RSR continuera de travailler avec la centrale d’information routière Viasuisse, dont le TCS est encore partenaire: «Nos bulletins resteront centrés sur la Suisse romande et les grands axes autoroutiers nord/sud, explique Philippe Kottelat, responsable Viasuisse pour la RSR. Peu de changements en vue donc du côté de La Première, qui, malgré la défection du TCS, garde une source d’information privilégiée, soit ses auditeurs, via le 0800 817 818.
Quant au TCS, il pourra compter sur ses voitures de patrouille, sur les garagistes associés, sur les «road watchers» – environ 1000 conducteurs bénévoles engagés comme observateurs privilégiés – et, comme d’ailleurs Viasuisse, sur la police.

Une offre diversifiée
Un appauvrissement de l’information ne semble donc pas à craindre. Au contraire, il semble qu’on y gagnera en diversité. Les pendulaires se brancheront sur La Première pour connaître l’état du trafic entre Berne et Zurich, et ceux qui recherchent une information plus régionale se tourneront vers les radios locales. Lesquelles y gagnent en crédibilité, échappant ainsi à la rengaine des bouchons autoroutiers.
Sophie Reymondin

rappel des faits
RSR/TCS: le divorce est consommé

Bref rappel des faits, marquant la fin d’une collaboration durable entre la Radio suisse romande et le Touring club suisse:
• Jusqu’au 1er octobre 2001: la RSR et le TCS collaborent étroitement pour fournir une information routière généraliste centrée sur la Suisse romande et les grands axes nord/
sud. Les «inforoutes» sont rédigées et diffusées depuis un studio installé directement au TCS, qui joue également le rôle d’une centrale d’information.
• Entre octobre 2001 et juillet 2003: la RSR chiffre à plusieurs millions le «temps publicitaire» accordé de facto au TCS sur ses ondes. Le club d’automobilistes refuse de passer à la caisse. Ces bisbil-les financières débouchent sur un nouveau partenariat, concrétisé par la création de Viasuisse sur la base d’un capital commun (avec la SSR comme actionnaire majoritaire, le TCS et les CFF). La nouvelle centrale biennoise récolte les informations routières (via le 0800 817 818,
la police, les patrouilleurs du TCS, etc.) et les envoie aux studios de la radio par Internet. Les journalistes de la RSR interrompent leur programme pour diffuser eux-mêmes les «infotrafic».
• Dès juillet 2003: La RSR continue de travailler avec Viasuisse et de diffuser des bulletins à vocation généraliste. De son côté, le TCS développe une information régionaliste en collaboration étroite avec les radios locales.

Bitte aktivieren Sie Javascript um diese Seite optimal nutzen zu können.