Avec des teintes variées et des longueurs de fibres agréables aux pieds douillets, la moquette revient en force dans les intérieurs où elle apporte un certain confort, atténue le bruit et conserve la chaleur, permettant ainsi des économies d’énergie.
Mais qu’en est-il de la nocivité des substances qui entrent dans sa composition et celle des colles qui servent à la poser? Si les fabricants ne jurent que par les progrès accomplis, un label international offre les garanties nécessaires aux consommateurs. Baptisé GUT, acronyme allemand de Gemeinschaft umweltfreudlicher Teppichboden, ce label certifie notamment que la moquette est exempte de substances dangereuses comme le PCP, les pesticides, le formaldéhyde, les teintures azo spécifiques, certains métaux lourds et produits ignifuges.
Dès leur fabrication, les moquettes qui portent le label sont soumises à des contrôles réguliers visant à garantir l’absence de substances nuisibles tant pour la santé que pour l’environnement.
Colles critiques
L’association préconise également l’usage d’un système de pose non polluant.
Si le recours à des adhésifs s’avère nécessaire, ceux-ci doivent être «propres» (p.ex. la colle acrylique à base d’eau). Elle encourage également des méthodes d’installation alternative: la pose tendue, l’usage de velcro ou de simples points adhésifs.
Seules les moquettes répondant à la liste des critères* obtiennent le label GUT. Des contrôles stricts sont effectués par l’association et le consommateur peut vérifier sur internet* la validité du numéro de licence apposé au dos de la moquette.
zeb
* www.gut-ev.org –> français –> n° de test GUT