En été 2007, Marie, 14 ans, choisit Londres pour approfondir ses connaissances d’anglais. Pour que le séjour de leur fille se déroule dans les meilleures conditions, ses parents ont misé sur une agence reconnue au niveau international. Mais à leur grand étonnement, ils ont dû essuyer quelques déconvenues: personne à l’aéroport pour accueillir la jeune touriste, une classe de vingt élèves et une surveillance lacunaire. Pour éviter ce genre de mauvaises surprises, il faut savoir poser les bonnes questions et se rappeler que les clés du succès dépendent non seulement des progrès linguistiques de l’enfant, mais aussi de son enthousiasme à son retour.
> Le séjour – La destination et la durée doivent être discutées avec le principal intéressé, c’est-à-dire l’adolescent(e). Tenir compte de sa maturité et
de ses envies garantit le succès du voyage. Ne jamais oublier que c’est lui ou elle qui part, pas vous.
> L’agence – Il existe un label suisse de qualité offrant des garanties (lire l’encadré). Un bon contact avec l’agent de voyage, qui reste le référent pendant la durée du séjour, est indispensable. Ne pas hésiter à comparer les offres de plusieurs enseignes. Demander si les agences visitent les écoles et à quelle fréquence. Les organismes travaillant avec différentes écoles peuvent mettre fin à la collaboration en cas d’insatisfaction de leurs clients, contrairement aux organismes qui ne vendent que leurs produits. Une enquête de satisfaction est-elle réalisée auprès des jeunes?
> L’école – Se renseigner sur sa situation géographique, sa taille, la modernité de son infrastructure. Porte-t-elle un label de qualité? Quel est le pourcentage d’élèves francophones? Est-elle ouverte toute l’année?
> Les cours – Le professeur doit enseigner sa langue maternelle et être de niveau universitaire. Le nombre d’élèves par classe ne devrait pas dépasser douze.
> Le voyage – La question de l’accompagnement et de l’accueil se pose pour le voyage et le transfert au lieu d’hébergement. L’enfant est-il prêt à voyager seul? Sera-t-il accompagné d’un adulte ou par d’autres jeunes?
> L’hébergement – Voir si l’enfant est prêt pour une immersion dans la langue et la culture en logeant chez une famille ou s’il s’adaptera mieux dans une résidence de jeunes. Habiter près de l’école ou sur son site permet de réduire les déplacements.
> L’encadrement – Sur place, l’enfant doit pouvoir compter sur un accompagnant en lien direct avec l’agence et les parents. Les règles de comportement, les heures de rentrée et de coucher, le droit à se déplacer seul(e) selon l’âge sont autant de points devant être éclaircis.
> Le prix – Il doit être transparent. Le devis comprend-il le vol, les taxes d’aéroport, le transfert, l’hébergement, les repas, les cours, le matériel, la finance d’inscription, les transports sur place, les activités extrascolaires, les assurances? S’assurer que les prix sont fixes.
> Les formalités – Vérifier que l’enfant est couvert en tant que personne mineure voyageant seule (assurance maladie, accidents, voyage, annulation). Signaler formellement les problèmes de santé de l’enfant. S’il y a lieu, l’agence s’occupe en général des questions de visa.
Elodie Lavigne
garantie
Le label suisse SALTA
Une agence affiliée au label SALTA (Swiss Association of Language Travel Agents) s’engage notamment à:
> avoir un personnel expérimenté et qualifié;
> choisir les écoles partenaires avec soin et à les contrôler régulièrement;
> connaître les lieux de destination et les écoles à titre personnel;
> effectuer des enquêtes de satisfaction auprès des clients;
> donner dans leurs catalogues des informations transparentes sur l’infrastructure, les heures de cours, l’effectif maximal d’une classe, les prestations incluses, etc.
> être membre du Fonds de garantie suisse du voyage, qui assure au client de ne pas perdre son argent en cas de faillite.
Plus de détails sur www.salta.ch – Liste des principales agences sur www.orientation.ch