Don de sang utile à tous
Les dons de sang servent bien sûr les receveurs, mais les donneurs aussi peuvent en retirer des bienfaits.
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Bon à Savoir 12-1999
08.12.1999
Ellen Weigand
Rejoignez les donneurs de sang – un appel diffusé dans la presse lémanique depuis quelques semaines, pour motiver 5000 nouveaux volontaires*. Mais pourquoi donc donner son sang? Nous avons posé la question au Dr Philippe Schneider, médecin chef du Service régional vaudois de transfusion sanguine.
• Receveurs: avant tout, le don de sang sert les receveurs – personnes accidentées et/ou devant être opérées, malades du cancer sous chimiothérapie, anémiques chroniques ou aigu...
Rejoignez les donneurs de sang – un appel diffusé dans la presse lémanique depuis quelques semaines, pour motiver 5000 nouveaux volontaires*. Mais pourquoi donc donner son sang? Nous avons posé la question au Dr Philippe Schneider, médecin chef du Service régional vaudois de transfusion sanguine.
• Receveurs: avant tout, le don de sang sert les receveurs – personnes accidentées et/ou devant être opérées, malades du cancer sous chimiothérapie, anémiques chroniques ou aigus, etc. Sans le don de sang, bien des patients ne pourraient guérir, voire survivre. Et malgré les progrès réalisés en matière de matériel et techniques chirurgicales, qui ont notablement réduit les besoins en sang, les dons restent indispensables.
• Donneurs: toute personne de 18 ans révolus et jusqu’à 60 ans (pour les nouveaux donneurs) peut faire don de son sang (4 fois/an pour les hommes, 3 fois/an pour les femmes, plus facilement en manque de fer). Il suffit d’être en bonne santé et de peser plus de 50 kg, et d’éviter les situations à risque de contracter des maladies transmissibles par le sang (sida, hépatite B et C).
«Rien de tel qu’une bonne saignée», disaient nos ancêtres. De récentes études américaines tendent à démontrer que donner régulièrement son sang réduirait les risques d’infarctus ou encore de cirrhose et de cancer du foie, des maux liés à une trop grande concentration de fer dans
le sang. D’ailleurs, des personnes souffrant d’hématochromatose, c’est-à-dire d’une surcharge en fer, voient leur état s’améliorer après une «saignée».
Avant chaque don, il faut remplir un questionnaire de santé et se soumettre à un contrôle – taux d’hémoglobine, poids, pression et pulsation artérielles. Un examen qui peut s’avérer utile à qui n’en fait jamais par ailleurs. Car même s’il n’a pas la prétention d’un check-up, il permet de déceler des problèmes de santé.
A chaque don, on dépiste la présence de maladies et virus, notamment le VIH (sida), l’hépatite B et C et la syphilis. En cas de résultat positif confirmé, le donneur est informé. Et dès qu’un premier contrôle est positif, la poche de sang est jetée, même si un second test se révélait négatif.
Ellen Weigand
*Informations au(0848 810 100, sur Internet: www.transfusion.ch et www.croix-rouge.ch