Caisses maladie et sphère privée
Votre premier numéro gratuit Bon à Savoir vient de me parvenir. Il est attractif. (...) Par le même courrier, je reçois une lettre «personnalisée» de la caisse maladie Visana avec une adresse d’une redoutable précision: non seulement le nom et l’adresse, mais aussi l’étage et le numéro de mon appartement. On n’arrête pas le progrès! Mais où commence et s’arrête la sphère privée? Et la protection des données? Un bon sujet à venir, non? (...)
Bonne chance et bravo. Bon vent!
Nom connu de la rédaction
Type Fifi Brin d’Acier!
Bravo! Intéressante, votre revue Bon à Savoir. Du coup, je m’y abonne! Un peu déçue cependant de l’article relatif aux shampoings:
1. Les lavages fréquents activent la production de sébum (pour tous les types de cheveux, car desséchant), d’où cercle vicieux... (selon deux dermatologues consultés dans les années septante).
2. Aucune mention du shampoing Bio-Balance pH5,5 (Migros) vendu pour cheveux délicats et cuir chevelu sensible. J’ai personnellement des pellicules et cheveux gras et j’ai bientôt testé tous les produits offerts sur le marché, sans beaucoup de succès. Depuis que je l’utilise (cinq mois), j’ai pu diminuer la fréquence des shampoings (tous les 3 à 5 jours) en gardant un gonflage intéressant de la chevelure avec suppression des pellicules. Pas de galoxide mentionné en composition. Attention: au début, les cheveux paraissent un peu laineux, pour n’être plus doux qu’ensuite (j’ai des cheveux très raides, type Fifi Brin d’Acier!).
Christiane Debrabant, Lausanne
Shampoing ou shampooing?
Je vous félicite pour le premier numéro de Bon à Savoir. Très intéressant. Je pense m’abonner. Mais j’aimerais vous poser une question:
Vous écrivez shampoing sans les deux o, c’est-à-dire shampooing comme il se doit ou... comme il se devait. Tout change. C’est sans doute l’orthographe française?
Y. G., Vevey
En effet, selon le Petit Robert, shampo(o)ing peut indifféremment s’écrire avec un ou deux o...
Mais qui êtes-vous?
Comme la majorité des Romands, j’ai reçu le premier numéro de Bon à Savoir. (...) Vous pouvez déjà me compter au nombre de vos abonnés pour une première année. (...) Toutefois, je serai content de vous entendre dire si vous allez être totalement impartial et indépendant dans vos futures prises de position envers vos annonceurs, et comment vous serez assez fort pour préserver des éventuelles pressions financières qu’ils pourraient laisser sous-entendre.
Par ailleurs, à plusieurs reprises, vous mentionnez votre partenaire alémanique K-Tip. N’ayant jamais entendu parler de lui à ce jour, je vous prie de m’indiquer de qui il s’agit, si ce partenaire est majoritaire dans votre revue et (ou) de quel groupe faites-vous partie?
Gérald Rentchnik, Onex
Votre question concernant la publicité est pertinente. Mais pourquoi la poser à nous spécialement? L’impartialité et la crédibilité de tous les journaux insérant de la publicité dans leurs colonnes doivent-elles également être remises en cause? Et faut-il douter du sérieux de l’excellente émission A bon entendeur sous prétexte que la TSR est partiellement financée par la publicité? Soyez donc rassuré: la rédaction de Bon à Savoir ne s’occupe pas de la publicité qui est insérée dans ses colonnes lorsqu’elle prépare et rédige ses articles. Et si un annonceur devait faire pression, elle ne cédera pas. La publicité est la bienvenue dans notre magazine, mais sachez que nous avons également fait nos calculs pour nous en passer.
K-Tip est en effet notre partenaire alémanique. Ce bi-mensuel, entièrement consacré à la bonne consommation, est apprécié par 923 000 lecteurs (chiffres REMP) et tire à 351 000 exemplaires. Une bonne moitié de nos articles est reprise et adaptée de K-Tip et Puls-Tip, un autre mensuel (consacré à la santé) du groupe zurichois Konsumenteninfo AG. Ce sont les responsables de ce même groupe qui ont créé la société Editions Plus Sàrl, qui édite notre journal. A signaler qu’aucun dividende n’est versé dans toutes ces sociétés: la totalité des bénéfices est consacrée au développement de leurs titres.
Imprimer outre-Sarine
J’ai parcouru votre journal que je viens de recevoir et vous fais part d’une réflexion, non pas sur le contenu, mais sur l’impression. En effet, dans votre impressum, il est fait mention que votre journal est imprimé à Rorschach. D’où ma question: n’est-il pas possible, à l’heure actuelle, de faire imprimer un journal en français dans une imprimerie en Suisse romande, plus particulièrement dans le canton de Vaud, et non en Suisse orientale? (...)
Ursula Wyss-Schelker
Mont-sur-Lausanne
Nous nous sommes posé la même question. Nous avons donc demandé des offres à une dizaine d’imprimeries, dont trois en Suisse romande. Et si nous avons finalement opté pour Rorschach, c’est simplement parce que c’est là que nous avons pu obtenir le meilleur rapport délai-qualité-prix. C’est – entre autres – ce qui nous permet d’offrir un abonnement pour 20 fr. seulement.
Question de prix
Votre nouveau journal m’intéresse, à l’exception de son prix, non justifié par rapport à K-Tip. En effet, pour le même prix de 20 fr., je reçois seulement onze numéros de Bon à Savoir contre 20 du K-Tip. Je ne veux absolument pas contester le montant de l’abonnement, que je trouve plutôt raisonnable en comparaison avec d’autres journaux de ce genre, mais il y a une flagrante disproportion avec l’édition allemande. Qu’en pensez-vous?
René Vogel, Préverenges
C’est vrai, K-Tip, notre partenaire alémanique, peut se permettre d’offrir 20 éditions pour 20 francs. La raison est extrêmement simple: son succès fulgurant
(351000 exemplaires), dont il fait profiter ses lecteurs. Il faut donc nous laisser le temps de grandir pour éventuellement augmenter notre rythme de parution. Nous vous rendons cependant attentif qu’il y a, dans notre pays, à peu près trois fois plus de personnes de langue allemande que de langue française. Les perspectives de développement sont donc «naturellement» réduites en Suisse romande. Cela dit, et vous le soulignez également, un peu plus de 1,80 fr. (2,50 fr. en kiosque) par numéro, c’est vraiment très, très raisonnable.
Sur le lobby automobile
Intéressant, ce no 1, et je vous souhaite bonne et intelligente route pour la suite.
(...) Je m’interroge sur la puissance du lobby automobile en Suisse qui y fait la pluie et le beau temps. (...) Quelques questions:
– Pourquoi, lorsque la TVA a été introduite, le prix général des pièces auto a augmenté, alors qu’il aurait dû baisser ?
– Pourquoi un ami garagiste qui pratiquait des prix raisonnables (65 fr. l’heure), suffisant selon lui à bien faire vivre sa famille, a-t-il reçu des pressions (par exemple, pièces non livrées)?
(...) Lorsque je regarde la puissance de ce lobby, les immenses fortunes acquises en quelques années et ses très grandes influences politiques jusqu’à Berne (voir ses représentants), je me demande parfois quel est son sens de la déontologie.
DONALD MONACHON, Lutry
Il y a son et son...
Merci de m’avoir offert le premier numéro de votre Guide de la bonne consommation. (...) Je prends la liberté de vous signaler une faute de français très fréquente, pour le respect de notre langue simplement.
Dans votre article «Le vin suisse boudé», vous écrivez «Les vendanges battent leur plein». Le son est ici une vibration phonique, et non pas un adjectif possessif. Lorsqu’on démoule une cloche neuve, elle doit «battre son plein», c’est-à-dire que, en la frappant, elle donne une note pure, sans écho de fêlure. Dès lors, on peut dire «la fête bat son plein» lorsque rien ne perturbe l’ambiance; les vendanges battent son plein lorsqu’aucun incident ne dérange leur déroulement grouillant de vie et d’activité. Mais ne dites pas «Les vendanges battent leur (possessif) plein».
Pierre Stern-Gander
Saint-Sulpice
Nous prenons bonne note. Et merci de votre attention.
Quelle joie d’apprendre à vous découvrir, dès notre première édition, à travers votre abondant courrier. Tellement abondant que nous avons malheureusement dû procéder à une sélection, à lire sur cette double page. Mais continuez à nous écrire! Grâce à vous, nous pouvons cibler mieux notre travail d’information sur vos besoins. Lisez, par exemple, les pages 3, 9, 12 et 27: autant d’articles écrits grâce à votre témoignage. Nous avons besoin de vous, merci de votre fidélité!
Une seule petite faveur: soyez brefs et concis. Ce faisant, vous serez plus nombreux à pouvoir profiter de cet espace.