Sommaire
- les aides pharmacologiquesIl est possible de décrocher sans être à cranSix médicaments existent actuellement sur le marché pour aider les aspirants ex-fumeurs. Aucun n’est remboursé par l’assurance maladie. Or, leur utilisation coûte aussi cher que de fumer — le prix d’un à deux paquets de cigarettes par jour, soit entre 5 et 10 fr.Dans la gamme des substituts, seul le patch est conçu pour délivrer une dose constante de nicotine. Les autres substituts (qui peuvent être utilisés en complément du patch) fonctionnent comme la cigarette en libérant une dose à la demande.Le patch transdermique diffuse de la nicotine dans l’organisme à travers l’épiderme. Inconvénient: il provoque parfois des réactions allergiques de la peau. En vente libre.La gomme à mâcher n’est pas toujours bien tolérée et peut entraîner des nausées, des troubles digestifs ou des ballonnements. En vente libre.Le comprimé sub-lingual (à laisser fondre sous la langue) est un peu l’équivalent de la gomme à mâcher. Son utilisation entraîne parfois des irritations buccales. En vente libre.Le spray nasal est le substitut qui élève le plus rapidement la teneur en nicotine du sang. Il n’est pas toujours apprécié en raison des fréquentes irritations de la muqueuse nasale qu’il provoque. Sur ordonnance.L’inhalateur buccal se présente sous la forme d’un fume-cigarette, dans lequel est glissé une cartouche diffusant de la nicotine. Il permet donc à l’ancien fumeur de mimer le geste. Effets secondaires: toux ou irritation de la gorge. Sur ordonnance.Le Zyban (Bupropion) n’est pas un substitut, mais un médicament utilisé à l’origine comme antidépresseur. Il agit sur les neurotransmetteurs en mimant l’effet de la nicotine. Effets secondaires: essentiellement des troubles digestifs et du sommeil. Sur ordonnance.
Cette fois, c’est juré, j’arrête de me ruiner la santé et d’engraisser l’industrie du tabac: de bonnes raisons pour lâcher la clope, il en existe des dizaines. Et pourtant, c’est plus facile à dire qu’à faire, car la nicotine crée une très forte dépendance.
En général, quand on réalise à quel point la cigarette est dangereuse, on est déjà accro. «La faute notamment à la publicité, qui présente le tabac comme un produit inoffensif», dénonce Jacques Cornuz...
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