Cueillette de champignons: prudence et modération!

Attention à bien faire contrôler sa récolte de champignons avant d’en manger. Et à ne pas en cueillir plus que nécessaire, afin de préserver la nature.

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Bon à Savoir 09-2007

05.09.2007

Yves-Alain Cornu

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La cueillette des champignons est un réel plaisir, d’autant que ces derniers enrichissent savoureusement les menus. Mais attention! Comme le rappelle l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), ils ne sont pas tous comestibles. En Suisse, des amateurs sont régulièrement victimes de récoltes non contrôlées.

Pour bien champignonner
L’Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons (VAPKO) et l’OFSP donnent plusieurs recommandations pour consommer le fruit de sa récolte en toute sécurité:
> Ne cueillir que les spécimens que l’on connaît bien, qui sont comestibles et en parfait état. Ne pas détruire les autres.
> Eviter de prendre plus de champignons que ce qui sera consommé (lire l’encadré), afin de préserver leur existence.
> Ôter la terre et autres saletés, mais sans éliminer la base du pied (utile pour différencier certaines espèces).
> Séparer les champignons par espèces et les transporter dans un panier aéré, en osier par exemple. Il faut absolument éviter les sacs en plastique et autres récipients étanches, car les champignons y fermentent et peuvent devenir toxiques.
> Montrer l’intégralité de la récolte à un spécialiste du contrôle des champignons. Une cinquantaine d’entre eux exercent en Suisse romande. Leurs coordonnées sont disponibles sur le site de la VAPKO* ou auprès des administrations communales. Attention aux fausses croyances! Les astuces artisanales (cuillère en argent, gousse d’ail, etc.) sont totalement inefficaces pour déceler les champignons vénéneux. Et la cuisson ne réduit en rien leur toxicité.
> Préparer et consommer immédiatement les champignons, car ils ne se conservent pas longtemps. Les mets peuvent être réchauffés à condition de les garder, brièvement, au réfrigérateur et de bien les faire cuire. Ne pas manger de champignons crus.

En cas d’intoxication
Les troubles dus à la consommation de champignons peuvent venir de l’ingestion d’éléments vénéneux, mais aussi de réactions allergiques, d’intolérances ou encore d’intoxications alimentaires d’origine bactérienne. Dans tous les cas, il faut appeler un médecin ou le Centre suisse d’information toxicologique () 145).
A emporter lors de la cueillette, un dépliant au format pratique, «Dix conseils pour le champignonneur sympa», peut être commandé gratuitement auprès du Centre vaudois de conservation de la faune et de la nature () 021 557 86 32) ou auprès du Département du territoire de Genève () 022 388 55 40). Yves-Alain Cornu

*www.vapko.ch

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