Risible, voire énervant
A propos de l’article «Carte de vœu manquante» (1/01)
J’espère que vous éviterez de trop vous accrocher à des faits divers totalement insignifiants, ayant seulement un effet de remplissage. A preuve, dans votre dernière édition (janvier 2001), l’article concernant les quatre cartes de vœux de Migros... Totalement risible, voire énervant! L’erreur est possible et les réceptions de magasin règlent en général très bien ce genre de minilitige.
François Etienne, Fribourg
Chaque couleur à sa place
A propos de l’article «Cash ou malus» (1/01)
Il semblerait qu’une petite erreur se soit glissée dans votre article sur le calcul du bonus ou du malus des assurances automobiles. Les chiffres et les degrés mentionnés dans le texte ne correspondent en effet pas avec ceux de l’échelle reproduite en marge de gauche.
Dominique Peter, Belfaux
Vous avez raison: les couleurs de repère et les pourcentages de notre échelle ont été décalés d’un cran: toutes nos excuses.
Rectificatif
A propos de l’article «Mieux vaut tirer ses bagages» (01/01)
Plusieurs lecteurs nous ont signalé que les volumes indiqués pour les quatre valises citées étaient erronés. Et en effet, cette information, reprise du magazine cité en référence, indiquait 65 cm3 pour le modèle Carlton Air Star, 67 cm3
pour le Superior Airline ultima, 74 cm3 pour le Samsonite Oyster II confort et 80 cm3 pour le Samsonite Epsilon. Il s’agissait bien sûr de dm3 ou de litres...
Pub et consommation
A propos de l’article «Le marché des alicaments respire la santé» (1/01)
Au nom de l’Antenne des Diététiciens Genevois (ADi
Ge), je souhaite vous remercier pour votre article concernant les alicaments. L’information au public est primordiale, car bon nombre de personnes se lais-sent berner par les semi-
vérités des slogans publicitaires et des emballages accrocheurs.
Vous le relevez à juste titre: les fabricants jouent sur les mots et il devient difficile pour le consommateur de faire le bon choix sans se renseigner auprès des professionnels de la nutrition. Or, les diététicien(ne)s diplômé(e)s n’encouragent pas systématiquement la consommation d’aliments fonctionnels, d’autant que ceux-ci sont souvent extrêmement chers!
Dans certains cas précis seulement (grossesse, allaitement, convalescence...) les alicaments peuvent devenir un complément salutaire à une alimentation variée et équilibrée. Manger plus équilibré requiert certes un effort, mais relève d’une démarche nettement plus intelligente et surtout plus profitable pour le porte-monnaie!
Monika De Stefano, ADiGe, Genève
Dans votre dernière édition, vous publiez un article édifiant sur les alicaments, confirmant que ces produits contiennent des substances que nous payons au prix fort, et que nous consommons en surplus des apports naturels que d’autres aliments nous procurent. Paradoxalement, cela ne vous empêche pas de publier toute une page publicitaire vantant les mérites de l’un de ces produits. Alors: protection des consommateurs d’un côté et incitation à la consommation de l’autre... N’y voyez-vous pas une contradiction? Je reste malgré tout abonné à votre revue, car j’apprécie la qualité de vos articles.
RaphaËl Delaloye, par e-mail
Votre réaction, pertinente et fort compréhensible, nous donne l’occasion de préciser notre rapport à la publicité. Dès le lancement de Bon à Savoir, nous avons pris l’option de l’accepter, avec cependant une ligne assez stricte: 25% de l’espace disponible au plus, pas de promotion du tabac, des spiritueux et des marchandises douteuses (style bracelets magnétiques, patch pour maigrir, etc.).
Bien sûr – dans l’idéal – il aurait peut-être été préférable de pouvoir carrément s’en passer. Mais nous avons pris l’option, grâce aux recettes ainsi encaissées, d’offrir un abonnement annuel au meilleur prix, pour la modique somme de 26 fr., et donc d’informer
le plus grand nombre de consommateurs.
Cependant, cette décision engendre parfois quelques problèmes. Normalement, nous n’acceptons pas de publicité pour un produit si nous en parlons dans la même édition, en bien ou en mal: le cas que vous citez n’aurait donc pas dû se présenter. Il a cependant le mérite de démontrer notre indépendance vis-à-vis des annonceurs!
Vous constaterez d’autre part que cette même publicité figure à nouveau dans cette édition de février. En effet, tant que le produit n’est pas nuisible ou trompeur en soi (et tel est le cas de cette publicité, qui a certes été décriée mais qui est approuvée sous sa forme actuelle par l’Office fédéral de la santé publique), nous estimons que le lecteur sait faire la distinction entre la partie rédactionnelle et publicitaire. Et loin de l’inciter à consommer, nous faisons confiance à sa capacité de juger par lui-même.