Puissance RF
A propos de l’article «Les mobiles échauffent toujours les esprits» (12/00).
Je crois qu’il aurait été plus explicite de donner, avec les autres détails du tableau comparatif, la puissance RF maximale émise par l’appareil mobile (en «espace libre»), que de donner le «TAS» ou d’inclure le poids de la personne, etc. Par puissance maximale émise, j’entends la valeur que, en télécommunication, on appelle le E.I.R.P. (Equivalent Isotropic Radiated Power), mondialement connue, donnée en Watt ou en dBW, ou ses sous-multiples, vu la taille de l’émetteur.
M. BICHARA, Chêne-Bougeries
Précisions sur les tarifs médicaux
A propos de l’article «Décrypter la facture du médecin» (12/00).
Plusieurs lecteurs nous ont signalé que les positions tarifaires mentionnées dans notre article «Décrypter la facture du médecin», ainsi que le nombre de points et tarifs correspondants étaient partiellement erronés. Ils ont malheureusement raison: dans le canton de Vaud, les positions 0001 à 0028 et 0040 sont les prestations générales, dites «intellectuelles», avec une valeur du point à 3,15 fr. Et les positions 0101 à 4302 correspondent aux prestations spéciales, dites «techniques». Valeur du point: 2,70 fr. De plus, les positions 8000 à 9706 (et non 9700) se rapportent aux analyses effectuées en laboratoire.
Merci de votre soutien
Je tiens à remercier chaleureusement Bon à Savoir et vous tous lecteurs qui avez soutenu la cause à laquelle nous croyions, et pour laquelle ensemble nous nous sommes battus. A l’heure où des débats longs et nourris ont lieu aux Chambres fédérales en vue de durcir la loi sur le crédit à la consommation, on aurait pu s’attendre à ce que le Tribunal fédéral examine le règlement incriminé de la Banque Migros d’un œil critique. Nous sommes déçus par son jugement du 20.6.2000. Notre combat cependant n’a pas été inutile: il appelle l’attention du consommateur s’apprêtant à contracter un petit crédit sur la nécessité d’examiner attentivement les clauses relatives à la suspension du remboursement pour le cas où les aléas de la vie lui réserveraient quelques difficultés.
MARYLÈNE TINTORI, Villars Sainte-Croix
Non massif au fourrage transgénique
A propos de l’article «Pas d’OGM dans la dinde de Noël» (12/00) et de la question du mois.
Nous nous opposons absolument à la fabrication d’aliments génétiquement modifiés. De ce fait, nous nous opposons bien sûr aux fourrages OGM pour l’alimentation des animaux.
HÉLÈNE BERCLAZ JO PITTELOUD, Sion
Comme nos deux lecteurs ci-contre, vous avez été une majorité (73% de oui) à estimer qu’il faut également s’opposer aux fourrages OGM pour l’alimentation des animaux, même si ces substances controversées ne se retrouvent pas dans la viande.
Les poissons menacés
A propos de l’article «Le poisson rend intelligent» (12/2000).
La tendance générale des consommateurs est effectivement de se dé-
tourner de la viande et des produits carnés, par peur ou par éthique. Quel qu’en soit
le fondement, ce courant est conforté par le fait qu’il est désormais établi médicalement qu’il n’est pas nécessaire d’en manger quotidiennement pour bien se porter.
Le premier réflexe de celui qui renonce à manger de la viande (ce qui est mon cas) est de compenser les apports en protéines. Il est clair que le poisson semble tout désigné. Le résultat à large échelle de ce processus est l’explosion de la demande en poissons et produits de la mer.
Les conséquences risquent d’être désastreuses: s’il est facile de comptabiliser et de gérer les animaux destinés à la consommation sur terre, il en va tout différemment en mer. Il est effectivement impossible d’évaluer la quantité et le rythme de reproduction des poissons que nous pêchons : nous sommes donc en train d’hypothéquer les ressources que nous offrent les océans. Cela sans compter les dégâts des pêches industrielles qui rasent les fond marins, laissant le désert sur leur passage, et les pollutions multiples et irrémédiables dont ils souffrent déjà, certaines d’ailleurs dues aux élevages de poissons.
CHRISTINE MAYOR-FORSTER, Morges