Des watts aux ampères
A propos du courrier d’Antoinette Cuany (03/01).
Effectivement, beaucoup de logements anciens et plusieurs campings en Suisse sont encore équipés en 6 A (A = ampère). A titre d’information, on peut appliquer la formule empirique suivante:
100 W = env. 0,44 A
500 W = env. 2,20 A
1000 W = env. 4,40 A
2000 W = env. 8,8 A
2270 W = env. 10 A
Si vous ne connaissez pas l’ampérage, vous pouvez toujours lire la couleur au cul du fusible. C’est normalisé. 6 A = vert
10 A = rouge
BLAISE JACOT, Le Bémont
Pratique
controversée
A propos de la rubrique «Mythes alimentaires» (03/01).
En tant que spécialiste ayant fait toute sa carrière dans le thé, je me suis toujours étonné de l’usage de jeter la première eau d’infusion, effectivement pratiqué essentiellement pour les thés verts. Lors des dégustations de thés, les professionnels pratiquent la même méthode de dégustation pour les thés de toutes les origines. Jeter la première eau d’infusion consiste pourtant à éliminer au départ une partie des composants aromatiques du produit, particulièrement des huiles essentielles. C’est comme si l’on voulait éliminer la caféine du café, en jetant systématiquement la première eau versée sur ce produit aussi. Je vois d’ici la réaction des spécialistes en café! Il existe heureusement des thés et des cafés «décaféinés» qui permettent de résoudre ce problème de manière plus logique.
ANDRE BOSCHUNG, Pully
Pas de risque zéro
A propos de l’article «Vaisselle orange uranium» (03/01).
Je suis d’accord avec le constat assez trivial que le risque n’est pas zéro, mais il n’est pas plus grand que celui causé par les rayons cosmiques et les autres sources de radioactivité naturelle. Et il est nettement plus petit que le risque de se faire tuer par une voiture la prochaine fois que l’on sort de la maison. Je suis convaincu que le seul mot «radiation», par l’effet psychotique qu’il a sur certaines personnes, fait plus de mal que toutes les sources naturelles de radiations, émail orange compris.
REINHARD BUDDE, Begnins
Il est vrai que l’usage de l’uranium appauvri dans la vaisselle ne crée pas un grand risque, reconnaissent les autorités. Mais il ne se justifie pas pour ce type d’objets, car il existe des alternatives. Enfin, c’est l’accumulation de radiations de différentes origines (naturelles ou non) qui, à long terme, peut nuire à la santé.
Précision
sur le nanotesla?
A propos de l’article «Les voitures aussi rayonnent» (02/01).
Il est certes intéressant de savoir qu’une Toyota Avensis émet un rayonnement électromagnétique de 736 nanoteslas. Mais au fait, c’est quoi, un nanotesla? «Tout simplement» un millionième (10-6) de tesla (T), l’unité utilisée en physique pour mesurer les champs magnétiques. A titre de comparaison, un simple électro-aimant émet un champ magnétique de 10-1 T, ce qui est peu… mais beaucoup, beaucoup plus que le champ mesuré sur la Toyota.
Piles gaspillées
A propos de l’article «Quand le Li-ion s’endort» (03/01).
La meilleure façon de protéger l’environnement et de limiter les dépenses en piles est d’en acheter un minimum. Malheureusement, lors de mes dernières acquisitions de piles de tensions et de formats particuliers, j’ai été dans l’obligation de payer pour des emballages de deux pièces. En plus du fait que la dépense sous cette forme est agaçante, je dois relever que pour mon appareil de photos, la durée d’utilisation des piles est d’environ 2 à 3 ans, et pour mes télécommandes d’environ 8 ans. Il est donc fort probable que la deuxième pile soit inutilisable au bout d’un certain temps sans avoir été utilisée. Pourquoi les consommateurs ne demanderaient-ils pas aux distributeurs des emballages d’une pièce pour ces articles spécifiques?
Roland REY-MERMIER, Aire
Heureux
grâce à Internet
A propos de l’article «Séduire sur le Web, c’est facile et gratuit» (03/01).
Fin 1999, je mets une petite annonce sur plusieurs sites Internet. Début janvier, je reçois une réponse laconique et sèche d’une intéressée. C’est plus par amusement que je réponds à ce courrier, mais de fil en aiguille, l’amusement devient vite plus sérieux. On se dit tout, sans exception. Mais rien ne valait une rencontre qui a eu lieu début février 2000. Et nous sommes sortis ensemble. Elle habitait Lausanne et moi Bienne. Début juillet 2000, je prenais un emploi dans la région lausannoise et j’emménageais chez elle. Nous nous sommes mariés le 29.12.2000 et nous vivons heureux.
R. B., Lausanne