Chauffer l’eau mais à quel «W»?
A propos du test sur les bouilloires électriques (02/01).
Votre article – très intéressant – n’aborde malheureusement pas le problème de l’ampérage. Nous avons récemment acheté une bouilloire dont nous n’avons jamais pu connaître la rapidité de chauffe, car elle a fait sauter les fusibles deux fois avant même le déclenchement! Cette gourmande utilise en effet 2200 W, ce que ne tolère pas un fusible de 6 A. Or, notre appartement datant des années 60, nous ne pouvons monter à 10 A. Je présume que nous ne devons pas être les seuls dans ce cas; notre expérience pourrait peut-être intéresser d’autres lecteurs...
Antoinette Cuany
Par e-mail
Bon à Savoir: conseiller efficace
Bon à Savoir est une aide et un conseiller très efficaces dans la vie de tous les jours, j’en ai fait l’expérience avec mon loyer: j’ai obtenu une baisse grâce à vos documents. Félicitations à toute votre équipe.
Alain Rohrbach, Arzier
Les clés, l’aimant et la ficelle...
A propos de l’article de la rubrique Histoire d’en parler «Clés dans la bouche d’égoût» (02/01).
Depuis que j’ai une voiture (1955), j’ai en permanence dans mon porte-monnaie, un double de sa clé. Et dans le vide-poches du véhicule se trouve en permanence un petit aimant d’une force portante d’environ 20 N, muni d’une ficelle de 2 à 3 m de longueur. Les clés, celles des voitures en particulier, sont réalisées en matière ferromagnétique. C’est donc un jeu d’enfant de récupérer le trousseau au fond d’une bouche d’égout en y plongeant l’aimant au bout de la ficelle.
Frédéric Gfeller, Bienne
Le refus illégal d’une rente
A propos de l’article «AI: cinq années de galère» (01/01).
J’ai lu avec un grand intérêt l’article consacré à M. Aebischer. Je me trouve aujourd’hui dans une situation très semblable et je me demande si les assurances privées ont tous les droits! En effet, les refus de couvrir le risque assuré sont de plus en plus fréquents et souvent justifiés par des arguments fallacieux. Et le recours à la justice est souvent le seul moyen de faire valoir ses droits, mais cela coûte très cher. Or, la situation précaire des assurés est souvent une raison de renoncer.
Eric Barras, Bulle
Erreur de maths dans le désossage
A propos de l’article «Boucherie: il y a un os» (02/01).
Vous désossez un bœuf, mais pas correctement: selon le Manuel des apprentis bouchers, il faut soustraire du poids mort un total de 81 kg de déchets carnés et osseux. Pour une bête de 500 kg, ce sont donc 172 kg de viande qui se retrouvent sur l’étal, soit 34,5% du poids vif. Donc non pas un petit cinquième, mais un gros tiers!
PATRICK Danthe, Courgevaux
Vous avez raison. Nous ne pouvons que nous excuser pour une simple, stupide et fatale erreur d’arithmétique: nous avons posé une addition en lieu et place d’une soustraction…
Foin de franglais!
A propos de l’article «Carton jaune pour La Poste» (02/01).
L’article sous rubrique pourrait inciter le lecteur à croire que l’utilisation du franglais – car le langage bariolé qu’on nous sert ne saurait être qualifié d’anglais! – par les spécialistes de la communication est synonyme de jeunesse et de dynamisme. Fatale erreur! En effet, rien n’est plus ringard et poussiéreux que le recours au jargon franglais. Cela fait plus de quarante ans que nous goûtons ce charabia et il n’y a rien de nouveau à l’horizon, si ce n’est qu’on invente aujourd’hui des expressions de toutes pièces, comme par exemple Postpac Economy !
Christian Puhr, Nyon
Partage de l’autorité parentale
A propos de l’article «Les enfants du divorce passent devant les juges» (02/01).
Le nouveau droit sur le divorce consacre la participation de l’enfant à la procédure du divorce. Mais les juges n’ont pas à jouer aux thérapeutes et à poser la question: «Veux-tu vivre avec papa ou maman?» Ils doivent mener une discussion informelle permettant de cerner les besoins de l’enfant, notamment dans le cadre du partage de l’autorité parentale.
Le nouveau droit du divorce se targue en effet d’autoriser le partage de l’autorité parentale, mais la justice suisse, sans tenir compte de l’intérêt de l’enfant, ne s’est pas donné les moyens de l’appuyer fermement. Aussi, afin de garantir ce droit fondamental d’avoir deux parents responsables, la procédure systématique d’au-
dition des enfants devrait, à défaut de l’imposer, inciter les tribunaux à conseiller et à inviter vivement le parent héritant du droit de garde, au partage de cette autorité.
Pierre-Alain Wolhauser, Arconciel