Trucs contre les mites
A propos de notre article «Comment éliminer les mites» (4/2000).
Je vous transmets deux trucs contre les mites que j’ai testés avec succès. Le premier vient de mon droguiste, chez qui je voulais acheter un produit efficace: mettre simplement une tête d’aïl, ou quelques gousses (non épluchées, mais renouveler dès qu’elles sont sèches), dans l’armoire à provisions, car les mites ne supportent pas cette odeur. Le deuxième vient de ma mère: mettre un grand clou dans chaque bocal (même fermé hermétiquement) ou paquet entamé de riz, farine, céréales, tisanes, etc., ce qui empêchera toute bestiole de
s’y développer. Simple, mais infaillible!
C. B., Lausanne
Des vélos inviolables
A propos de notre dossier «Une petite reine à toute épreuve» (4/2000).
Je dénonce l’attitude irresponsable des constructeurs de vélo, qui ne se sentent pas concernés par le risque du vol – peut-être parce qu’ils estiment qu’une bicyclette volée est une nouvelle bicyclette vendue? Pour réellement dissuader les malfrats, il faut en effet un système de sécurité incorporé qui rende le véhicule volé inutilisable. Par exemple un cadre qui servirait d’antivol en s’ouvrant et en se refermant sur lui-même. Ou une pièce des parties roulantes qui s’enlèverait facilement et qui, une fois ôtée, empêcherait le véhicule d’avancer. Ou encore, conjointement avec d’autres systèmes, des blocages de direction.
Didier Buchs, Lausanne
Le Bureau Suisse de prévention des accidents (BPA) rappelle qu’un vélo doit obligatoirement être équipé de deux catadioptres (à l’avant et à l’arrière) d’une surface d’au moins 10 cm2 (ou d’autres équipements réfléchissants perceptibles à 100 m dans le faisceau des feux de route d’un véhicule à moteur), de feux avant et arrière non clignotants visibles à une distance de 100 m au crépuscule et de nuit, et que les pédales doivent aussi être munies d’un catadioptre d’une plage éclairante d’au moins 5 cm2 (sauf les pédales de courses et de sécurité).
Célibataires prétérités
A propos de notre article «De curieux tarifs à découvrir à la loupe» (3/2000).
Eblouie par cette publicité de Helvetic Tours pour un séjour de deux mois à Majorque – chic, je vais pouvoir rafraîchir mon espagnol! – je cours dans une agence de voyages. Mon interlocuteur se renseigne et m’informe que le prix de 1575 fr. pour deux mois s’entend pour un couple. Comme je prévois de partir seule, je dois donc payer un supplément de 250 fr. ... par semaine! A ce prix-là, mieux vaut aller à Majorque via Londres avec une certaine compagnie d’aviation orange et loger chez l’habitant. C’est meilleur pour l’espagnol et le porte-monnaie!
J. C. Font/Estavayer
Explications claires et nettes
A propos de notre article «40 fois 0 centime = 4 francs» (4/2000).
Un raccordement ISDN comprend trois canaux. Deux d’entre eux, appelés canaux B, sont réservés à la transmission de la voix ou de la donnée dans le cas d’appels fax ou data. Le troisième, appelé canal D, de capacité beaucoup plus faible, est dédié à la signalisation. C’est notamment par ce canal que s’affiche le numéro de l’appelant. Or, il y a de cela quelques années, Swisscom s’est rendu compte qu’il était possible d’effectuer des transmissions de données à travers le canal D, entre deux modems, sans décrocher le téléphone, et donc sans bourse délier! Mais seule une petite quantité de données peut être transmise à chaque fois, et il faut donc renouveler l’appel autant de fois que nécessaire pour transmettre toutes les informations que l’on désire. C’est pour cette raison que les opérateurs facturent les appels non aboutis vers une même destination.
La facturation d’appels non aboutis à l’étranger vers des numéros qui ne sont pas ISDN peut aussi s’expliquer. Depuis la libéralisation des télécommunications, de nouvelles sociétés achètent et revendent l’achat «en gros» des minutes de trafic international. Pour des opérateurs nationaux, il est donc plus économique de faire appel à de telles sociétés plutôt que de se constituer un réseau international coûteux. Le problème réside dans le routage de ces appels, particulièrement vers des destinations «exotiques» comme Madagascar. Pour des raisons de coûts, l’appel va transiter par un nombre impressionnant de réseaux différents, pour finalement aboutir dans un réseau final plus ou moins... rustique. En tel cas, les informations de signalisation confirmant que l’appel est arrivé à bon port, que le téléphone sonne et que quelqu’un y répond ne sont pas toujours transmises avec une fiabilité totale, et il peut effectivement arriver que le compteur se mette à tourner alors qu’aucun correspondant n’est à l’autre bout.
Jean-Michel Meyer, Chavannes-de-Bogis