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Bon à Savoir
24.03.2010
Dernière mise à jour:
06.07.2022
Christian Chevrolet
Nous vivons au sein d’un microcosme social où tout doit être soigneusement planifié et sécurisé. Il en va ainsi de la retraite comme de bien d’autres domaines. Exemple: nos calculs prouvent qu’il est plus intéressant, pour les retraités comme pour leurs survivants, de gérer eux-mêmes le capital du 2e pilier, plutôt que de toucher une rente versée chaque mois par leur caisse de pension (lire pages 20-21). Du moins jusqu’à 90 ans, soit nettement au-delà de l’espérance de...
Nous vivons au sein d’un microcosme social où tout doit être soigneusement planifié et sécurisé. Il en va ainsi de la retraite comme de bien d’autres domaines. Exemple: nos calculs prouvent qu’il est plus intéressant, pour les retraités comme pour leurs survivants, de gérer eux-mêmes le capital du 2e pilier, plutôt que de toucher une rente versée chaque mois par leur caisse de pension (lire pages 20-21). Du moins jusqu’à 90 ans, soit nettement au-delà de l’espérance de vie moyenne en Suisse.
Mais l’éventuelle chance d’être parmi ceux qui forcent les statistiques nous plonge dans le doute. Faut-il vivre avec moins (et ne rien laisser aux autres) pour être sûr d’avoir suffisamment longtemps? Ou vivre mieux et de façon plus autonome, avec le risque d’avoir peu, arrivé à un «certain âge»?
La réponse ne peut être exclusivement mathématique. Il faut, en effet, se rappeler que, avant d’éventuellement atteindre ce «certain âge», notre santé – ou du moins notre état physique – va lentement se dégrader et restreindre nos projets, nos possibilités, et donc aussi nos besoins financiers. Il n’est dès lors pas irresponsable de vouloir profiter des années où tout est encore possible, pour se montrer plus raisonnable, ensuite. Carpe diem, en quelque sorte, mais version soft…
Christian Chevrolet