Depuis 1996, le quatrième âge est devenu un «créneau» intéressant pour les caisses maladie. Pour chaque assurée de 92 ans et plus, une compagnie neuchâteloise touche par exemple une aide de 16 766 fr. par an, alors qu’elle paie, au contraire, 1522 fr. pour chaque jeune femme entre 20 et 26 ans. C’est ce qu’on appelle la compensation des risques.

Le système est non seulement cohérent, mais indispensable. La loi sur l’assurance maladie (LAMal) oblige en effet toute person...