Depuis décembre dernier, Sandra S. paie chaque mois 250 fr. à Procrédit. Elle le fera, péniblement, car elle n’est qu’une simple employée de commerce, jusqu’au remboursement des 5000 fr. qu’elle doit encore à cette institution bancaire. Pourtant, elle n’a jamais emprunté un sou. Ce prêt, c’est son père qui l’a obtenu en 1996, mais il est décédé depuis.

«Nous sommes tombées des nues lorsque nous avons appris, après sa mort, qu’il avait obtenu un crédit de 2...