A propos de l’éditorial «L’assurance maladie s’effrite de toute part» (11/09).
Le manque de franchise est évident dans les hautes sphères de la politique. Il est facile de proposer à une personne qui a des difficultés financières un nouveau contrat avec une franchise très élevée. Les ennuis commenceront lorsqu’elle devra payer (pour elle et peut-être aussi pour sa famille) toutes les factures jusqu’à la limite qu’elle a acceptée sur le conseil du courtier. Cette politique cavalière mérite d’être critiquée ouvertement! Que doivent faire le corps médical ou les hôpitaux avec ces malades qui ne peuvent payer que difficilement? Différer les consultations? Faire intervenir le social? Les solutions ne sont pas faciles à imaginer, mais, en l’occurrence, le politique s’amuse à offrir des solutions étriquées. Elles ne sont certes pas simples à imaginer, mais il y a lieu d’en parler ouvertement. Or, le sujet semble tabou…
Nom connu de la rédaction
A propos de l’article «Limites d’une prime avantageuse» (11/09).
Je vous remercie pour votre article sur Compact One, de Sanitas. Il m’a permis de comprendre que j’avais changé d’assurance pour rien: le conseil téléphonique me convient, mais pas la consultation d’un médecin imposé. J’espère donc que mes deux courriers recommandés me permettront d’annuler ma résiliation auprès de ma caisse actuelle et ma récente conclusion avec Compact One. Je vous informerai…
Sylvia Andersen
A propos de l’article «Le manque de franchise» (11/09).
Comme le démontre le tableau de l’article, les deux seules franchises qu’on devrait choisir sont la minimale ou la maximale. Toutes les autres (500 fr., 1000 fr., 1500 fr. et 2000 fr.) engendrent un coût total systématiquement plus élevé pour l’assuré. En effet, pour des frais de santé inférieurs à un certain point de bascule, on a toujours avantage à choisir la franchise de 2500 fr. et, pour des frais supérieurs, celle de 300 fr. s’impose. Si le point de bascule varie selon les cas, il se situe le plus souvent entre 1500 et 2000 fr.
Et c’est là que le système des franchises frise l’escroquerie: un grand nombre d’assurés hésitent et choisissent finalement une franchise intermédiaire par crainte d’avoir à payer des primes élevées (avec l’option 300 fr.) ou d’avoir à régler les premières factures médicales (avec l’option 2500 fr.). En pratiquant de la sorte, ils ne réalisent pas qu’ils paient plus et que c’est finalement la caisse maladie qui empoche la différence.
Guido Garavaglia
A propos de notre comparateur des primes sur www.bonasavoir.ch
Bravo encore pour votre site internet et surtout la partie spéciale caisse maladie. Envisagez-vous de faire un sondage pour connaître le pourcentage de personnes qui vont changer de caisse cette année? Je serai le premier à vous répondre oui. Si je ne changeais pas de caisse, je subirais une augmentation de 50% pour ma famille constituée de cinq personnes.
Dominique Blanco
Plus de 370 000 personnes ont utilisé notre comparateur indépendant des primes de l’assurance maladie de base, lancé cet automne en collaboration avec nos partenaires romands, alémaniques et tessinois. Ce chiffre, à lui seul, démontre l’utilité de la démarche et nous encourage à poursuivre sur cette lancée. Rendez-vous donc l’automne prochain, ou plus rapidement si des caisses devaient annoncer des hausses de primes en cours d’année (lire en p. 2).
LA RÉDACTION