A la recherche d’un chat «à donner contre bons soins», une lectrice s’est fait approcher par des escrocs malicieux. Heureusement, elle s’est aperçue à temps de la supercherie et s’est empressée de nous signaler l’affaire.
Tout a commencé lorsqu’elle s’est mise à chercher un animal de compagnie sur des sites de petites annonces gratuites. Forts appréciés des internautes, ils contiennent des milliers d’annonces, pas toujours récentes. La recherche s’annonçant fastidieuse, notre lectrice a décidé de placer son propre message dans la rubrique «je recherche».
Intrigant SMS
Moins de 24 heures après son inscription, elle a reçu plusieurs e-mails tout à fait honnêtes, mais aussi un intrigant SMS: «J’ai le chat que vous recherchez, merci de me contacter par e-mail». Intéressée, notre amie des chats demande des renseignements supplémentaires.
Aussitôt, elle reçoit un courriel d’une soi-disant société de vente d’animaux basée au Bénin: «Nous vous proposons Cachou. Il a 14 semaines. Très joli persan (…) vacciné, détient tous les papiers (…) Prix 500 ?». Suit une série de conditions de vente pour donner une apparence de sérieux.
Que du vent
Ayant tout de suite flairé l’arnaque, notre lectrice a refusé toute nouvelle correspondance. Mais s’est demandé si cette affaire cachait un réel trafic d’animaux. Nous avons posé la question au Service vétérinaire cantonal vaudois, qui assure qu’aucun animal n’est en danger. Toute l’arnaque est virtuelle, le seul objectif de l’escroc étant d’encaisser le paiement par avance puis de s’envoler vers d’autres victimes. Attention donc aux petites annonces douteuses sur internet, surtout lorsque le client est censé payer d’avance.
Yves-Alain Cornu
Plus d’infos sur l’adoption d’un animal dans «Un compagnon au poil!».