«J’ai signé un contrat de travail comme vendeuse, pour une durée indéterminée, qui prévoit un temps d’essai de trois mois. Mais voilà que, pendant cette période, une réponse positive à une offre d’emploi que j’avais faite précédemment vient de me parvenir. Ce poste étant mieux payé, je désire quitter mon employeur actuel. Ai-je le droit de partir et si oui, comment dois-je procéder?»
Oui, vous pouvez quitter votre emploi actuel. En effet, le temps d’essai dans le cadre du contrat de travail a essentiellement pour but, tant pour l’employeur que pour l’employé, de pouvoir examiner si le nouvel engagement donne entière satisfaction. Si ce n’est pas le cas ou, dans votre cas, si vous avez reçu une proposition d’emploi plus intéressante et que vous souhaitez quitter au plus vite votre nouvel emploi, la loi vous donne la possibilité de mettre très rapidement fin au contrat pendant le temps d’essai.
Durant cette période, le contrat peut être résilié en tout temps, moyennant un préavis de sept jours. En clair, comme vous êtes encore en période d’essai, il suffit d’annoncer à votre patron que vous souhaitez rompre les relations de travail et de travailler encore sept jours (de calendrier).
Ce délai peut être raccourci ou prolongé par contrat écrit, convention collective de travail ou contrat-type de travail. Il est important de rappeler que pour être valable, il suffit que la résiliation parvienne à son destinataire avant l’expiration du temps d’essai, peu importe que le congé arrive à échéance au-delà de cette période.
Par ailleurs, sauf convention contraire, le congé n’est soumis à aucune forme: il peut être donné oralement ou par écrit. Il prend effet dès qu’il est parvenu au contractant. La confirmation écrite d’un congé donné antérieurement de vive voix prend donc effet à compter du jour où il a été donné verbalement.
S. J.