Ceux qui ont traversé des maladies le savent: on ne s’observe plus de la même manière après. Tout simplement parce qu’avant de tomber malade, la bonne forme constitue davantage la normalité qu’une préoccupation. On se lève rarement en se disant qu’on a mal nulle part.

La pandémie aurait-elle changé la donne? Nous aurait-elle alertés sur l’équilibre fragile de notre organisme physique et psychique ou, plus généralement, sur la grande loterie de la santé?

Ce...