Les pièges des conditions contraignantes
Les Suisses sont nombreux à opter pour le leasing. Les publicités vantent des taux d’intérêt très bas et des mensualités qui ne devraient presque rien peser dans le budget. Mais attention aux mauvaises surprises! Ce financement est souvent mal compris par les consommateurs.
Un leasing est nettement plus coûteux qu’un achat au comptant. Pour celles et ceux qui n’ont pas suffisamment d’économies pour s’offrir une voiture, on peut envisager d’autres solutions, comme la possibilité d’emprunter de l’argent à un proche. Le petit crédit est une autre option, souvent plus intéressante. Elle offre la possibilité de déduire fiscalement les intérêts de la dette. Et, comme le consommateur est propriétaire du véhicule, il peut en faire ce que bon lui semble (revente, etc.).
Promu comme une solution flexible, le leasing est assorti de conditions contraignantes. Les résiliations anticipées reviennent très cher, surtout au début du contrat. Comme toujours, avant de signer, il faut comparer plusieurs offres et ne pas se laisser abuser par des taux d’intérêt à 0%. Ce taux est rendu possible par une petite astuce: le rabais concédé par les garagistes sur le prix catalogue des véhicules n’est souvent pas appliqué.
De plus, la facture peut être salée si l’on dépasse le nombre de kilomètres maximum fixé par année. Rappelons enfin que la voiture demeure la propriété de la société de leasing et doit être retournée à la fin du contrat. L’automobiliste peut acquérir le véhicule seulement si une option d’achat est prévue dans le contrat.