







Seules deux des sauces tomate au basilic examinées ont obtenu une bonne note finale. Pour les autres, les tomates n’étaient apparemment pas assez mûres, trop gâtées ou contenaient des pesticides. Le lycopène,...
Bon à Savoir a mandaté un laboratoire allemand pour analyser 14 sauces tomates en bocaux de verre et y rechercher les traces des substances suivantes:
Ce pigment qui protège les tomates des rayons du soleil et de la chaleur est bénéfique pour la santé humaine. Antioxydant naturel, il renforce le système immunitaire, protège des maladies cardiovasculaires et peut même réduire le risque de cancer. Une haute teneur en lycopène indique que la tomate a poussé au soleil et à la chaleur et qu’elle était mûre au moment d’être cueillie. Avec une faible teneur, il y a de bonnes chances que les produits n’aient pas été mûrs lors de la récolte.
Les experts ont recherché la présence de résidus de plus de 600 pesticides.
Aflatoxine B1, B2, G1, G2
Ces métabolites de moisissures «comptent parmi les pires poisons et substances cancérigènes naturels», selon l’Institut allemand d’évaluation des risques. Elles se forment en cas de mauvais stockage des denrées ou lors du transport.
Les bromures sont des sels d’acide bromhydrique. Le bromure dans les aliments peut provenir du sol ou du bromure de méthyle, produit phytosanitaire utilisé par fumigation dans la production fruitière et interdit dans le monde entier depuis 2015. Le bromure est très toxique en cas de contact direct et endommage la couche d’ozone.
Le laboratoire a examiné l’apparence, le goût et l’odeur des sauces.