Aujourd’hui, en Suisse, le travailleur qui dénonce le comportement frauduleux ou illégal de son employeur n’est protégé que par les règles générales du droit du travail et les principes tirés de la jurisprudence.

Appelé whistle blower par les anglo-saxons, ou lanceur d’alerte en français, le travailleur qui se voit confronté à une irrégularité commise par sa hiérarchie se retrouve entre le marteau et l’enclume. Dénoncer une irrégularité est souvent sy...