«Lorsque nos réserves s’épuisent, nous devons acheter du sang dans les cantons voisins», se désole Monique Hess, infirmière responsable au Centre de transfusion sanguine des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). L’an dernier, environ 20 000 poches de sang ont été nécessaires pour soigner les patients accidentés, opérés ou cancéreux du canton. Or, seul 14 528 prélèvements ont pu être recueillis, car les donneurs sont peu nombreux à se presser au portillon. Il est pour...