«Vous en avez, du courage!» A quelques variantes près, c’est la réaction que j’entends le plus souvent lorsque, réfugié dans l’habitacle de l’automobiliste qui m’a pris en stop, je lui raconte mes déboires du jour avec les trains et les bus.

Détenteur d’un abonnement général depuis une vingtaine d’années, je peux en témoigner: en Suisse, on peut se déplacer presque partout et presque toujours sans voiture. Même sans habiter au centre de Genève. Même en pra...