Casquette vissée sur la tête, Carlos*, la trentaine, me demande de m’asseoir à l’avant. Il ne veut pas attirer l’attention. Dans l’agglomération lausannoise, assurer des courses comme chauffeur UberPOP peut valoir une amende salée. La journée, le jeune Portugais est chauffeur livreur. Ce vendredi matin, il a commencé à 6 heures. Puis, il a repris le volant le soir, pour Uber, de 21 heures à minuit. Pour ce forçat des temps modernes, c’est un moyen de mettre un peu de beurr...