En 1994, l’Angleterre emprunte le mauvais aiguillage. Elle privatise British Rail, avec l’objectif avoué de supprimer les subventions étatisées et de rendre l’entreprise plus performante. S’ensuit une série de désastres pour ce service jusqu’alors public.

La société se scinde en 25 opérateurs privés qui sous-traitent leurs mandats et les contrats se diluent sur 150 entreprises. Soucieux de rentabiliser leurs investissements, les divers responsables négligent l’ent...