Le retour des beaux jours est le moment idéal pour entreprendre des rénovations dans sa maison. Mais, saviez-vous que vos toits et vos combles offrent aussi de confortables abris, très appréciés des chauves-souris?
L’animal étant protégé depuis 1966, il est par conséquent interdit d’endommager ou de détruire ses lieux de reproduction. Quelques mesures simples et peu onéreuses, appliquées au moment des travaux, préserveront l’habitat des chauves-souris.
> Choisir le bon moment et entreprendre les travaux lorsque les gîtes sont vides. La plupart des locataires ailés sont absents entre fin septembre et fin mars. S’assurer au préalable que le bâtiment est bien vide. Déceler la présence d’une chauve-souris n’est pas évident, mieux vaut donc faire appel à un spécialiste: adresses et numéros de téléphone des correspondants régionaux sur le site du Centre de coordination ouest pour l’étude et la protection des chauves-souris.
> Informer ensuite toutes les personnes impliquées dans les travaux (architectes, ouvriers, etc.) de la présence d’animaux et leur signaler les abris à protéger.
> Préserver les gîtes existants et leurs accès, en gardant les ouvertures et les niches et, en les reconstituant le cas échéant. Là encore, l’aide d’un spécialiste peu s’avérer utile.
> Afin de ne pas empoisonner et tuer les chauves-souris, n’utiliser que des substances non toxiques pour elles lors du traitement des charpentes. Téléchargez ici la liste des produits et précautions à observer.
> Eviter d’éclairer directement les gîtes et leurs abords. Enfin, aménager de nouvelles habitations, pour contribuer à la reproduction de ces animaux, dont certaines espèces, rappelons-le, sont en danger d’extinction. Téléchargez ici les plans des abris-nichoirs.
Chantal Guyon