Jolie prise pour les douaniers genevois: en vérifiant le contenu d’un chargement en provenance de Chine, ils ont découvert 24 contrefaçons de fauteuils et canapés dessinés par le Corbusier. L’entreprise italienne qui détient les droits du célèbre architecte ayant confirmé la supercherie, les imitations ont été démolies.
Non contents de copier vêtements et accessoires de luxe, les pirates se lancent aujourd’hui dans les faux meubles design, quitte à en présenter un «vrai» en vitrine pour écouler ensuite des imitations à prix bradé dans l’arrière-boutique.
Quelques critères permettrent d’identifier les contrefaçons, que ce soit pour les meubles ou les accessoires.
> Signatures et numéro de série: les meubles originaux fabriqués sous licence affichent la signature de l’auteur, le nom du modèle, le numéro de série et le logo de l’entreprise qui les commercialise.
> Tarifs bradés: le luxe a son prix, mais attention: un objet cher n’est pas forcément authentique!
> Lieu de vente: les objets de luxe ne se vendent pas au marché, ni à la plage.
> Emballage: des sacs en plastique bon marché, sans indication du lieu de fabrication ni de la composition et des inscriptions avec des fautes d’orthographe sont souvent l’indication d’une contrefaçon.
> Certificats: l’absence de garantie est un indice, mais toutes les garanties ne sont pas authentiques, car les pirates excellent à les contrefaire.
> Qualité: les fermetures Eclair qui coincent et les coutures mal finies sont autant d’indices de copies mal exécutées.
> Les objets imités: les produits les plus souvent copiés sont les accessoires (sacs à main, sacs de voyage, lunettes de soleil, montres et bijoux), vêtements de sport, chaussures, médicaments, parfums, cigarettes et électronique de loisir (appareils, jeux, logiciels, CD et DVD).
Le site internet Stop à la piraterie, plateforme suisse de lutte contre la contrefaçon et la piraterie, fournit également de préciseuses informations.
Claire Houriet Rime