Une employée a été licenciée pour la fin février 2006 alors qu’elle était enceinte. A la fin mars 2006, elle a invoqué la nullité de ce congé, en raison de sa grossesse (art. 336 C du Code des obligations) et réclamé plusieurs mois de salaire. Elle a échoué devant l’instance cantonale, qui considère qu’en taisant sa grossesse, l’employée est présumée avoir accepté son congé, une annonce tardive étant abusive car contraire aux règles de la bonne foi. Mais le Tribu...