Celui qui est accusé d'infractions contre l'intégrité sexuelle ne peut pas toujours exiger d'être confronté à sa victime. Cette confrontation doit être évitée, si elle apparaît comme un moyen de pression sur une personne fragile, a estimé la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois. Selon la nouvelle loi sur l'aide aux victimes d'infractions (LAVI), il faut, pour imposer cette rencontre, que le droit de l'accusé d'être entendu l'exige d'une manière impérieuse. La ...