Un conducteur, interpellé par la police pour la troisième fois en dix ans avec plus ou moins de 3 grammes pour mille d'alcool dans le sang et connu pour son penchant pour la boisson, avait bénéficié de la clémence de l'autorité administrative. Seul un retrait de permis de dix-huit mois avait été prononcé. C'est sans doute trop peu, admet le Tribunal fédéral, sur recours de l'Office fédéral des routes. Si le conducteur est alcoolique, un retrait de sécurité de durée indétermi...