Sommaire
- Œuf ou momie?> Moins il y a d’espace vide dans le sac, plus on a chaud. Les sacs «momies», appelés aussi «sarcophages», minimisent les pertes thermiques en épousant les contours du corps. Si on a des tendances claustrophobes ou qu’on aime bouger les jambes, on appréciera les modèles rectangulaires (dit aussi œufs). Leur conception les rend cependant plus lourds, plus volumineux et moins chauds, ce qui les destine plutôt au camping.> 30% de la chaleur s’en va par la tête, la capuche se révèle souvent indispensable. De même que la collerette si on affronte des températures très basses. > Les sacs munis de zip jusqu’aux pieds évitent d’avoir trop chaud. Certains peuvent être jumelés, mais, paradoxalement, au détriment de la chaleur. HumiditéLes sacs garnis de fibres synthétiques résistent mieux à l’humidité ambiante (vacances à la mer) et sèchent aussi plus facilement. En revanche, ils absorbent moins bien l’humidité dégagée par le dormeur (entre 250 et 500 millilitres par nuit). Température indiquée> Les fabricants indiquent deux valeurs correspondant, l’une, à la température extérieure de «confort» et, l’autre, à la valeur «limite», soit de survie. Ce sont des standards, les êtres humains ne sont pas égaux entre eux, les femmes sont généralement plus sensibles au froid et les conditions d’utilisation diffèrent grandement. Prévoir une marge, surtout pour la «température limite», très optimiste. Plume ou synthétique?> Sans vouloir les vexer, les fabricants font toujours moins bien que les oies et les canards. Ne pesant que 0,001 g, une plume offre le meilleur rapport poids-isolation possible, en plus d’être extrêmement compressible. «Pour une même plage de température, un sac en plumes est deux fois plus petit et deux fois plus léger» qu’un synthétique, illustre Luc Velan, spécialiste chez Brächli, à Lausanne (photo).> La norme «cuin» ne désigne pas le cri du canard, mais le pouvoir gonflant de ses plumes. Ou de celles de l’oie, plus chaudes. Selon Alex, de Passe Montagne, à Genève, il faut un «cuin» de 600 au minimum pour un sac confortable jusqu’à 0°C . > Il existe toutefois de très bons sacs synthétiques, en gros deux fois moins chers que leurs équivalents en plumes.Accessoires> Un drap intérieur (sac à viande), en soie plutôt qu’en coton, permet de gagner plusieurs degrés, tout en gardant son sac propre plus longtemps. > Un matelas de sol en mousse laisse passer le froid. En haute montagne, un modèle autogonflant, certes plus lourd, est nettement plus isolant. Retrouvez, le mois prochain, notre test sur les sacs de couchage.
29.01.2023
Bien dormir, emmitouflé dans un sac de couchage douillet, sec, suffisamment chaud, mais pas trop, participe aussi bien à la réussite d’une randonnée en montagne que de vacances au camping au bord de la mer. A moins de préparer une expédition de l’extrême, on choisira un modèle polyvalent, dit «trois saisons», qui accompagne d’avril à octobre, voire un peu plus. Il n’empêche que, à l’heure du choix, il faudra procéder à des pesées d’intérêts selon l’utilisation ...
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