Le surimi ne date pas d’hier. Son ancêtre, le kamaboko, encore courant dans l’Empire du Soleil Levant, aurait en effet été servi à la cour royale du Japon au XIIe siècle déjà! Il s’agit d’une pâte de chair de poisson lavée à l’eau douce, puis pétrie avec du sel avant d’être cuite à la vapeur. Cette préparation permettait de conserver l’aliment au-delà des périodes de pêche. A la différence du surimi industriel, le kamaboko est presque entièrement confectionné...