Les smartphones modernes, dotés d’un récepteur GPS intégré, peuvent faire office de système de navigation. Mais sont-ils efficaces? Nous avons confronté quatre des logiciels de navigation les plus populaires du marché sur deux itinéraires différents: à travers la ville de Zurich et dans la région de Baden. Leur mission? Déterminer la position du véhicule et la route la plus rapide vers la destination choisie. Le GPS Tomtom Go 740 Live, vainqueur d’un récent test, a servi de mètre-étalon.
Bilan des courses: trois des quatre smartphones tiennent la dragée haute à notre système de référence, calculant positions et itinéraires avec la même promptitude. Seul avantage du GPS: son écran d’affichage de taille plus confortable.
Le mobile de marque Nokia souffrait d’un défaut pénalisant: la carte affichée pivotait sans cesse pendant le trajet. L’appareil nécessitait également plusieurs minutes pour localiser la position du véhicule. «Nous travaillons sur le problème», se défend l’entreprise finlandaise.
L’application de Sygic, quant à elle, ne se révèle pas très commode: à l’inverse des trois au-tres programmes testés (voir tableau), le retour à la navigation n’est pas automatique après un appel.
Dans notre recherche d’habitations ou de restaurants isolés, deux logiciels seulement ont marqué des points: Ovi Maps et Navigon. Le constat d’échec s’impose pour les deux autres, comme pour le GPS Tomtom d’ailleurs. Aucun des cinq appareils ne connaissait, c’est à signaler, les chantiers en cours à Zurich. En cas de route fermée au trafic, tous ont cependant été capables de proposer une variante à l’itinéraire initial.
Faites attention, enfin, à n’utiliser Ovi Maps qu’en mode «off-line» à l’étranger. Bien qu’elle autorise l’installation des cartes depuis son ordinateur, l’application tente d’accéder à internet via le réseau mobile, faisant ainsi méchamment grimper la facture téléphonique.
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