Sommaire
- projet de loiMalgré le désaccord des Sept sagesLe projet de loi prévoit la suppression du double nom de la femme mariée. Cela malgré l’avis contraire du Conseil fédéral, qui estimait que la solution actuelle «met en évidence le lien qui unit les époux entre eux et à leurs enfants». Chaque époux pourra donc garder son nom, ou choisir l’un des deux comme nom de famille commun.Le nom des enfants est aussi soumis à de fortes modifications: ce sera celui du père ou de la mère, à moins qu’il y ait un nom de famille commun. Le libre choix est laissé aux parents.D’après Hubert Lauper, rapporteur de la commission du National, la question du nom de l’enfant risque de faire tiquer le Conseil des Etats, qui proposerait alors la solution du nom du père. Mais l’abandon du double nom de l’épouse ne risque guère d’être remis en cause: c’est une opportunité qui n’est saisie que par une femme sur cinq aujourd’hui, et qui donne du fil à retordre aux officiers d’Etat civil.Il n’est pas exclu non plus que le Conseil des Etats se démarque complètement du National en refusant d’entrer en matière. Ce serait alors le statu quo, avec le risque d’une nouvelle initiative parlementaire pour remettre la machine en marche...
Mademoiselle Blanc est devenue, après son mariage, Madame Blanc Brun (sans tiret, svp.), comme la loi actuelle le lui permet. Son livret de famille et son passeport attestent de l’officialité de ce patronyme. Les choses se gâtent sur les documents bancaires, les contrats d’assurance et autres contrats de bail: le tiret se glisse là où il ne devrait pas, les deux noms sont inversés ou l’un d’eux est carrément supprimé...
Mais tout de même, le travail de persuasion de Mad...
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