Pour chercher une compagne, Pierre* a envoyé une petite annonce à un magazine. Il attendra quelques jours qu’elle soit publiée, puis que le magazine lui transmette les réponses.
Isabelle*, elle, a opté pour un site Internet de rencontre. En quelques minutes, elle a pu s’y inscrire sous un pseudonyme. Elle s’est décrite de manière détaillée, sans limitation de place, tout comme le portrait de l’homme qu’elle souhaite rencontrer. Et tout cela gratuitement. Quelques heures plus tard, son profil et son annonce pouvaient être consultés. Le lendemain déjà, elle avait plusieurs réponses d’internautes dans sa messagerie, et elle a pu lire leur profil.
Pierre, lui, a déboursé plus d’une centaine de francs pour se décrire en quelques mots seulement, et indiquer succinctement le genre de femme qu’il aimerait rencontrer. Son annonce ne paraîtra qu’une fois, et ne sera donc lue que par les lecteurs de cette édition du magazine. Après avoir reçu quelques réponses, il devra sortir de l’anonymat en écrivant aux femmes répondant à ses attentes.
Isabelle a pu répondre de suite à ceux qui lui plaisaient, toujours sous pseudonyme, pour en savoir plus. Il s’en est suivi une vive correspondance avec quelques-uns d’entre eux pour mieux se connaître. Malgré sa timidité naturelle, grâce à l’anonymat du Web, Isabelle a même pu poser des questions et parler de choses qu’elle n’aurait osé aborder lors d’une première rencontre dans la réalité. Son annonce, qu’elle a pu modifier, est restée longtemps en ligne.
n Meilleure sélection
Gratuites (presque toujours), rapides, anonymes et durables – voici en résumé les avantages des annonces de rencontres sur Internet par rapport à celles sur papier. Et la recherche peut s’effectuer selon des critères plus détaillés. Sur le site helvétique www.swissfriends.com, modèle du genre, on peut notamment rechercher satendre moitié, ou des amis, par région et par âge, loisirs, professions et dans des rubriques telles que «homme cherche femme», «femme cherche femme», etc.
Pour vérifier le sérieux des membres, chaque annonce est contrôlée. «Nous recevons 50 à 60 nouvelles annonces par jour, et nous les lisons toutes avant de les mettre en ligne, souligne Robert Palm, concepteur et directeur du site, qui compte près de 10 000 membres. C’est l’une de nos particularités.» Ce qui évite les annonces moins sérieuses, voir scabreuses qu’on peut lire dans d’autres salons virtuels ou clubs de rencontre.
Autre preuve que les petites annonces virtuelles ont la cote: les sites de rencontres abondent. Côté suisse, le plus sérieux que nous ayons trouvé est sans aucun doute Swissfriends: présentation claire, rapidité d’accès, recherche par régions (romandes et alémaniques), peu de publicité et le sérieux des annonces le distinguent d’autres lieux.
Le site www.swissflirt.ch donne le ton par son nom, qui laisse entrevoir une plus grande légèreté quant aux rencontres possibles. En effet, on peut définir la relation recherchée: sérieuse, spontanée, sortir, etc. Possibilité également de joindre des photos à son annonce.
n Pléthore de sites
Les sites francophones quant à eux pullulent. Parmi eux
le www.netclub.fr et le www.
rencontres2000.com
Pour en trouver d’autres, allez voir www.123love.com, le guide des sites de rencontres francophones, ou encore www.guidedamour.
com. Celui-ci fournit une appréciation de plus d’une centaine de sites francophones. Il donne aussi des conseils de prudence** pour draguer on-line, et pour la première rencontre dans la réalité... Ellen Weigand
*Prénoms fictifs
**A lire sur www.bonasavoir.ch