Oui, leurs qualités nutritionnelles sont préservées. Comme la pêche a lieu d’avril à novembre seulement, ce mode de conservation permet d’en profiter toute l’année. Et il y a au moins trois bonnes raisons d’en consommer: les oméga 3, la vitamine D et le calcium.
Les fameux oméga 3, indispensables notamment à la bonne santé de nos cellules, de notre cœur et de notre cerveau, forment une famille composée de trois membres principaux. Le premier, l’ALA (acide alphalinolénique), ne se trouve que dans de rares végétaux et les produits qui en sont tirés, comme l’huile de colza, les graines et les huiles de lin ou de noix. Les deux autres, l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque) sont fournis presque uniquement par les poissons, gras en particulier. En mangeant le tiers d’une boîte (environ 30 g), on couvre déjà largement les besoins quotidiens en EPA et en DHA.
La sardine est aussi une des rares sources alimentaires en vitamine D (lire «Essentielle vitamine D», dans nos archives en ligne*). Avec 30 g de sardines, le cinquième de nos besoins quotidiens en vitamine D est couvert. Cette dernière est indispensable à la bonne santé des os et l’on pense aujourd’hui qu’une carence peut augmenter l’incidence de certains cancers.
Quant au calcium, on en bénéficiera si l’on mange le poisson avec ses arêtes, Généralement, les sardines en boîte conservent leurs arêtes, mais ce n’est pas le cas pour toutes les marques vendues. Cet apport en calcium est important: il y en a autant dans 30 g de sardines que dans 1 dl de lait!
Doris Favre, diététicienne diplômée.
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